Implanté au Draft Sports Bar and Grill à Concord, New Hampshire, le Concord Casino vient de stopper toutes ses opérations dans le cadre d’une enquête impliquant son propriétaire. Cette fermeture s’est effectuée le 1er janvier 2024 à la suite d’une fraude au fonds de secours Covid-19 par un ancien sénateur de l’État, le principal actionnaire du casino. En effet, ce dernier a été accusé d’avoir eu recours à cet argent pour acquérir des voitures de luxe. L’intéressé, Andy Sandborn et son avocat ont estimé que ces accusations sont sans fondements.
Contrôle approfondi des dépenses de l’ancien sénateur
La propriété d’un ancien sénateur de l’État, le casino Concord du New Hampshire, sera fermée temporairement après des allégations de fraude. L’établissement devrait rouvrir ses portes dans les six mois en cas d’achat par un nouveau propriétaire, a rapporté la commission des loteries de l’État. Au mois d’août 2023, la commission a essayé de révoquer la licence de Sanborn en stipulant que ce dernier aurait reçu frauduleusement la somme de 844 000 $ de fonds de secours du Covid. Cependant, il a fait appel de la décision en sollicitant une audience auprès d’un examinateur indépendant. Dans la foulée, le propriétaire de Concord Casino prévoyait d’inaugurer une salle de jeu caritative à quelques kilomètres du casino.
Selon les informations recueillies, Sandborn a dépensé 181 000 $ pour acheter deux voitures de course Porsche et 80 000 $ pour une Ferrari. Il a également investi plus de 183 000 $ en guise de loyer au profit de ses propriétés à Concord. D’après l’examinateur des audiences, Michael King, il n’est pas apte à déterminer si la demande de prêt était frauduleuse ou non. Néanmoins, le fait d’inclure de faux renseignements était une preuve suffisante afin de suspendre sa licence. Le professionnel a affirmé que ce genre de méthode portait atteinte à la confiance du public dans le domaine des jeux caritatifs. King a déclaré que la révocation de la licence n’était pas une issue adéquate puisque d’autres titulaires de licence ont eu la possibilité de vendre leurs sociétés avant l’application des suspensions.
De son côté, Sandborn n’était pas présent au cours de l’audience en raison d’une consultation médicale. Son représentant légal avait indiqué que l’intégralité du dossier de l’État s’appuyait uniquement sur une enquête infondée et d’un manque de preuve évident touchant au prêt de secours lié à la crise sanitaire. Toutefois, le prêt a été dépensé pour des produits de luxe qui n’étaient pas de fabrication américaine d’où une violation des conditions d’obtention du financement. Jusqu’à maintenant, Sandborn n’a pas émis de commentaires ou de contestations concernant la décision de la commission.
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