Un peu partout dans le monde, les méfaits des jeux d’argent et de hasard font rage. Alors que de plus en plus de pays cherchent des moyens pour protéger leurs citoyens contre ces dangers, l’Australie et la Nouvelle-Zélande pensent à interdire les dépôts par carte de crédit. En Australie concrètement, l’association médicale australienne et l’opérateur de jeu Sportsbet sont d’accord sur le fait que les jeux ont eu un gros impact sur la santé mentale et émotionnelle des joueurs. À ce propos, ils estiment que l’arrêt des solutions BNPL serait un pas en avant pour lutter contre ces maux. En Nouvelle-Zélande cependant, l’heure est encore à la lutte contre le blanchiment. En effet, les autorités du pays ont annoncé le démantèlement d’un réseau de blanchiment d’argent via les machines à sous terrestres se trouvant dans les bars, les restaurants et les casinos.
Les méfaits du jeu sont encore bien visibles en Australie
En Australie, les méfaits du jeu sont loin d’avoir complètement disparu sur le territoire. Il y a quelques jours de cela, l’AMA (association médicale australienne) a donné son avis sur la question en exprimant notamment ses inquiétudes. Dans un communiqué de presse, un porte-parole de l’association a déclaré qu’ils sont très inquiets du fait que les plateformes de jeu ne cessent de croître dans le pays entraînant des dommages d’ordre social.
Entre autres ont été cités des problèmes de santé publique, émotionnelle et mentale. L’AMA semble ne pas être la seule à s’inquiéter de la situation. À la suite de sa déclaration, Sportsbet qui l’opérateur de jeu local a lui aussi exprimé son inquiétude. Pour faire face à la situation, l’opérateur de jeu pense qu’un examen des lois qui régissent le secteur des jeux australiens doit être fait.
À ce propos, l’opérateur de jeu a tenu à mettre un accent particulier sur la question des dépôts par carte de crédit et des paris basés sur les prêts. En Australie, les services BNPL (Buy Now Pay Later) sont très courants. Il s’agit en fait de ce type de services qui permettent aux joueurs de jouer à leur jeu favori sans payer ou du moins pas immédiatement.
Selon une étude menée sur l’ensemble du territoire, il y aurait à peu près 6 millions de comptes BNPL enregistrés et ce chiffre augmenterait d’environ 10 % chaque année. Selon le rapport de l’étude, un joueur faisant recours aux services BNPL peut enregistrer jusqu’à 25 prêts en une seule année.
Alors que ce service était initialement destiné à aider les joueurs à ne plus contracter de dettes de jeu, les autorités se rendent compte que c’est l’effet inverse qui est en train de se produire d’où la question de savoir s’il ne serait pas mieux d’interdire ce genre de pratique.
Dans un communiqué de presse, le porte-parole de Sportsbet a confirmé le soutien de l’opérateur quant aux actions de Responsible Wagering Australia qui visent à interdire les dépôts par carte de crédit et que toute transaction similaire à un prêt soit également interdite dans les paris sportifs.
En Nouvelle-Zélande, les autorités démantèlent un réseau de blanchiment d’argent
Alors que l’Australie cherche des solutions pour éradiquer ou du moins limiter les jeux de hasard basés sur le crédit, la Nouvelle-Zélande est confrontée à un tout autre problème. Il y a quelques jours de cela, les autorités de la Nouvelle-Galles-du-Sud ont démantelé un réseau de blanchiment d’argent via des machines à sous terrestres.
D’après le rapport de l’enquête, c’est depuis 2020 que ce genre de pratique est monnaie courante. Il a été constaté que des parieurs pouvaient charger jusqu’à 5 000 dollars néo-zélandais en espèces dans les machines à sous installées dans les restaurants, les bars et même les salles de jeux.
Étant donné qu’il s’agit des appareils qui échappent facilement à la vigilance des autorités, ces malfaiteurs pouvaient aller jusqu’à 9 999 de dollars néo-zélandais dans les modèles plus anciens. C’est ainsi qu’ils pouvaient entrer dans ces établissements avec de l’argent sale et ressortir avec de l’argent propre qu’ils pourront utiliser en toute tranquillité.
Toujours dans le cadre de cette enquête, les autorités ont constaté que les exploitants de casino en espèces font recours à ce même stratagème pour éviter de payer les frais d’impôt sur le revenu. En Australie, les gains de loterie et de jeu n’ont pas besoin d’être déclarés comme revenu ce qui rend ces exploitants non imposables.
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