La Nouvelle-Galles-du-Sud a décidé d’allouer 100 millions de dollars australiens pour soutenir les efforts de l’État visant à réduire le jeu problématique et les méfaits liés au jeu. L’injection financière dont il est question ne provient pas intégralement du budget de l’État, mais sera plutôt collectée auprès de Star Casino qui a été condamné à payer une amende proportionnelle de 100 millions de dollars australiens par la NSW Independent Casino Commission. Les fonds rassemblés grâce à cette mesure coercitive seront alloués à diverses initiatives qui se consacrent à la réduction des méfaits du jeu sur une période de cinq ans.
De l’argent frais reparti dans un délai bien établi pour maximiser l’impact
Le gouvernement a rendu publics les détails sur la manière dont cette allocation de fonds sera effectuée au cours de la période désignée. Pour la première période désignée comme 2023-2024, le gouvernement compte allouer 10 millions de dollars au fonds pour le jeu responsable. L’argent sera utilisé pour renforcer diverses campagnes et initiatives telles que Reclaim the Game, en plus de contribuer à renforcer les efforts de recherche pour garantir que les autorités de Nouvelle-Galles-du-Sud adoptent une approche fondée sur des données probantes lors de l’adoption de modifications à la loi sur les jeux de hasard.
Un montant supplémentaire de 6,4 millions de dollars australiens sera consacré à l’amélioration des programmes d’auto-exclusion et à l’ajout de plus d’exclusions de tiers dans les pubs et clubs souvent liés à des pertes de jeu élevées en plus d’être probablement à l’origine d’une grande partie du jeu problématique recensé par l’État. Il y a ensuite 3,4 millions de dollars australiens qui seront affectés à un groupe d’experts indépendants ; ceux-ci auront pour mission d’examiner de plus près les jeux sans numéraire. Il s’agit pour le gouvernement d’une question très controversée qui pourrait potentiellement réduire davantage les méfaits du jeu, lutter contre le blanchiment d’argent, mais aussi aliéner les consommateurs.
Enfin, 21,7 millions de dollars australiens seront alloués chaque année pendant trois ans consécutifs à partir de 2024-2025 pour financer divers efforts de minimisation des méfaits du jeu, des réformes, le panel indépendant et bien plus encore. Le budget du gouvernement travailliste de Chris Minns, Premier ministre de Nouvelle-Galles-du-Sud, est déterminé à traduire ces résolutions ambitieuses dans les faits.
Une promesse de campagne que le gouvernement travailliste entend tenir
Chris Minns a pris des mesures décisives pour réglementer le jeu et tenter de mieux comprendre le problème. Certaines des décisions importantes prises depuis son entrée en fonction en mars dernier incluent la réduction de la limite d’entrée en espèces de 5 000 à 500 dollars australiens sur les machines de poker, laquelle mesure est entrée en vigueur le 1er juillet dernier. Le groupe indépendant qui offrira désormais une aide continue pour minimiser les dommages a également été créé avec la bénédiction du cabinet Minns.
Les messages externes sur les jeux de hasard ont également été interdits au début du mois dans le cadre de la réforme. Le gouvernement a également réduit le nombre de machines autorisées. Dans l’ensemble, la Nouvelle-Galles-du-Sud garde fermement la main sur le gouvernail, essayant de naviguer dans le monde dynamique de la réglementation des jeux de hasard et d’apporter des solutions considérées comme étant dans le meilleur intérêt du client.
L’année dernière déjà, le leader travailliste s’était dit disposé à réformer le secteur lucratif des jeux de hasard de l’État, mais seulement une fois que l’impact sur l’industrie aurait été pleinement calculé, en dépit d’un sondage indiquant que la grande majorité des électeurs souhaitaient une action décisive. Minns qui avait résisté pendant des semaines à soutenir un déploiement généralisé de technologies de jeu sans numéraire dans les pubs et les clubs de Nouvelle-Galles-du-Sud avait déclaré qu’il ne distribuerait pas 80 000 machines de poker dans tout l’État s’il concevait l’industrie d’aujourd’hui.
Laisser un commentaire