C’est une décision importante que le gouvernement kenyan vient de prendre dans le domaine des jeux d’argent. En effet, le pays est en proie à la prolifération des machines à sous. Pour freiner le phénomène, il a décidé d’apporter certaines modifications à la loi du pays et elles concerneront les paris, les loteries et les jeux. Si les changements sont approuvés, le gouvernement pourra délivrer une licence à un opérateur et l’interdire s’il le faut. Il cible en outre les opérateurs qui souhaitent investir dans les machines à sous.
Le gouvernement plus strict désormais
Plusieurs modifications sont envisagées par le gouvernement kenyan qui envisage d’apporter plusieurs modifications à la loi sur les jeux pour freiner la prolifération des machines à sous. Si elles sont adoptées, le gouvernement pourra s’opposer à l’octroi d’une licence de jeux. Cette mesure a été soutenue par le chef de la majorité de l’Assemblée nationale Aden Duale. Les opérateurs devront en outre demander une licence à l’administration du comté s’ils veulent investir dans le pays.
Cette proposition de modifications stipule qu’aucun permis ne peut être délivré en vertu de la présente loi à moins que le Conseil n’ait envoyé une copie de la demande de licence à l’administration du comté, qui aura la possibilité de s’opposer ou de faire des recommandations en ce qui concerne la demande. C’est la solution qui a été considérée comme idéale afin de pouvoir réduire les machines à sous qui sont installées à l’entrée de nombreux villages.
Des procédures inutiles
Toutefois, les observateurs considèrent que ces nouvelles dispositions ne sont que des procédures inutiles qui ne feront que prolonger le processus puisque l’opérateur devra soumettre une demande au gouvernement du comté par l’intermédiaire du Conseil de Contrôle des paris et des licences. Cette nouvelle mesure aura aussi pour conséquence l’augmentation des frais de dépôt pour la sécurité qui s’élève à 40 000 shillings soit 387,03 dollars et qui sera désormais à 20 millions shillings soit 193 517 dollars.
Les sanctions seront aussi plus sévères pour l’utilisation illégale des machines de jeux. Les amendes sont actuellement de 5 000 sh ou 48,53 $ et passeront à 2 millions de sh ou 19 351 $. Les sanctions peuvent être aussi de deux ans d’emprisonnement au maximum. Le jeu illégal dans les rues est aussi sanctionné avec une pénalité qui passe 3 000 sh (29,03 $) à 100 000 sh (967,59 $), ou une peine d’emprisonnement d’un an. Toutefois, les deux sanctions peuvent être en même temps. Le montant maximal des parieurs passe de 50 000 sh (483,79 $) à 1 sh (0,01 $).
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