Les Émirats Arabes Unis avancent vers une possible légalisation des jeux de hasard, celle-ci devrait avoir lieu avant la fin de cette année 2023. C’est ce qu’a révélé la banque d’investissement JPMorgan. Le pays laisse entrevoir de nombreux indicateurs qui révèlent que les choses sont en marche et l’objectif ne devrait plus tarder à être réalisé. La mise sur pied proactive d’un régulateur du secteur du jeu et l’approbation de certains projets d’envergure liés aux jeux suffisent à convaincre les analystes comme JPMorgan. L’ouverture d’un marché réglementé du jeu aux Émirats arabes unis ne devrait donc plus tarder.
La banque JPMorgan alimente les spéculations sur l’imminente légifération sur les jeux de hasard aux Émirats arabes unis
Les spéculations au sujet d’une éventuelle légalisation des jeux d’argent aux Émirats arabes unis cette année se poursuivent. Cette fois, c’est JPMorgan qui lance les débats. La banque d’investissement prédit dans un avenir proche, voire même à court terme (cette année), l’avènement d’un cadre réglementaire pour les jeux de hasard aux EAU.
JPMorgan maitrise assez bien le paysage émirati, l’environnement socio-culturel du pays. C’est fort de cette expérience et de cette connaissance du terrain que la célèbre banque d’investissement se laisse aller aux spéculations sur l’adoption d’une réglementation sur les paris et jeux de hasard aux Émirats arabes unis.
Il faut noter par ailleurs que les analystes de la banque JPMorgan ne sont pas les seuls à spéculer sur l’imminence d’un cadre réglementaire sur le jeu de hasard aux EAU. De nombreux observateurs du secteur du jeu de hasard émettent le même avis. Les autorités émiraties démontrent une certaine inclinaison vers cet idéal. De nombreux indicateurs le confirment d’ailleurs.
Des indicateurs révèlent l’imminence d’une législation sur les jeux de hasard aux Émirats arabes unis
Selon les analystes de JPMorgan, plusieurs indicateurs sont révélateurs de l’imminence de l’élaboration d’un cadre réglementaire sur les jeux de hasard aux EAU. Il y a tout d’abord le changement socio-culturel du pays, un changement, voire même une évolution des mentalités. En effet, il y a de cela quelques années encore, parler d’une légalisation des jeux de hasard aux EAU relevait de l’impossible ou tout au plus du sacrilège. Le pays est majoritairement conservateur et de religion musulmane. Un capital qui s’acclimate difficilement avec la pratique du jeu de hasard qui elle relève davantage d’une considération plus libérale.
Ces dernières années, force est de constater que le pays fait face à d’importantes influences occidentales. Les considérations libérales, prédominantes à travers le monde sont postées aux portes des EAU. L’on pourrait même aller jusqu’à dire qu’elles se sont déjà invitées dans l’enceinte de son cocon conservateur. Le pays a approuvé l’arrivée de projets libéraux sur son territoire. C’est le cas du tant attendu projet Al-Marjan Island de Wynn Resorts.
Wynn Resorts est un opérateur de jeux de hasard, célèbre dans l’industrie mondiale du jeu. Le fameux projet Al-Marjan Island de Wynn Resorts consiste en la construction d’un immense complexe hôtelier à plusieurs facettes qui abritera hôtel, restaurant, casino, etc. Les Émirats arabes unis étant une terre très attractive en termes d’opportunités économiques et financières, de nombreux autres opérateurs de jeux de rang mondial se bousculent pour s’y installer. Selon les observateurs et analystes, les EAU représenteraient un important marché pour l’industrie du jeu de hasard.
Les Émirats arabes unis mettent sur pied une autorité de régulation des jeux de hasard
Le pays vient de créer un régulateur du secteur du jeu de hasard, la General Commercial Gaming Regulatory Authority (GCGRA). Cet acte fort de la part des autorités émiraties a soulevé beaucoup de questions de la part des observateurs du secteur du jeu. En effet la démarche semble un peu avant-gardiste, pour un pays où le jeu de hasard reste encore (du moins pour l’instant) interdit. Mais la mise en place d’un régulateur du secteur du jeu n’est peut-être pas si anodine que ça. Les observateurs y voient un signe, un indice qui annonce l’imminence de la mise en place d’un cadre réglementaire pour le jeu de hasard.
JPMorgan est allé encore plus loin. Au-delà d’y voir un simple présage de l’avènement futur de la réglementation sur les jeux, les analystes de JPMorgan y ont vu plus loin. En effet, ils s’accordent à dire que la mise sur pied du régulateur n’est pas seulement un indicateur. Mais en plus et surtout, le régulateur GCGRA serait un acteur majeur dans le processus de l’élaboration de la réglementation. Il devrait donc jouer un rôle actif. JPMorgan soutient que la General Commercial Gaming Regulatory Authority (GCGRA) devrait accélérer le processus. Le régulateur devrait sans doute présenter aux autorités des lois qui seront orientées vers l’introduction au jeu de hasard aux Émirats arabes unis.
Le nouveau régulateur des jeux a mis la barre très haut
Nouvellement créée, la General Commercial Gaming Regulatory Authority (GCGRA), l’autorité de régulation des jeux aux Émirats arabes unis, veut faire les choses en grand. Dès l’entame de ses activités, le régulateur a marqué un énorme coup en recrutant du personnel de renom dans l’industrie du jeu. Plus tôt cette année, le régulateur s’est alloué l’accompagnement d’experts qualifiés dans l’industrie du jeu de hasard. Avec un tel accompagnement d’experts, le régulateur veut commencer son aventure du bon pied et s’assurer de poser les bases solides pour une industrie du jeu résiliente et prospère.
Parmi les experts recrutés par le régulateur figure Jim Murren, l’ancien président de l’AGA (American Gaming Association). Il avait également occupé le poste de PDG de la Centrale mondiale du jeu MGM Resorts International. Jim Murren a été recruté comme Président du conseil d’administration (PCA) de la GCGRA. Autre expert recruté par le régulateur, Kevin Mullally. Précédemment directeur exécutif de la Missouri Gaming Commission, il rejoint le régulateur en tant que Président directeur général (PDG) de la GCGRA.
JPMorgan soutient que la démarche du régulateur est orientée vers la réalisation du projet Al-Marjan Island de Wynn Resorts
La réaction « rapide » du régulateur dans le recrutement de son top management est justifiée, selon JPMorgan. La banque d’investissement semble soutenir que la volonté du régulateur est de s’assurer que tous les détails pour la construction du prochain complexe hôtelier seront prêts à temps, à date convenue. La construction du complexe hôtelier du géant Wynn Resorts coûtera 3,9 milliards de dollars.
Le projet Al-Marjan Island de Wynn Resorts s’annonce avec une envergure des plus impressionnantes. Selon les observateurs, le complexe hôtelier, au terme de sa construction, devrait contenir une zone de jeu plus importante que celle du Wynn Resorts Las Vegas. Le projet prend donc une dimension stratégique importante en raison de situation géographique particulière.
Selon Joseph Greff, analyste chez JPMorgan, les autorités émiraties ont réalisé d’importants projets dans le cadre de la promulgation de la loi sur les jeux et le financement de la propriété assurée. Des efforts ont également été consentis dans la délivrance de licences de jeux, l’accélération de la construction, et les apports de capitaux. Cette amélioration du climat des affaires, s’agissant des activités de jeux, est très appréciée de la part des investisseurs. Ceux-ci peuvent déjà à partir d’ici évaluer et attribuer la valeur nette de leurs capitaux propres.
Les Émirats arabes unis représentent selon les observateurs un important marché pour l’industrie du jeu. Bien qu’il soit donc l’un des précurseurs du marché réglementé des jeux aux EAU, l’opérateur américain Wynn Resorts n’est pas le seul acteur du secteur du jeu à être intéressé par le potentiel marché émirati. D’autres grands noms seraient en lice avec des projets aussi intéressants que le projet Al-Marjan Island de Wynn Resorts.
Le Moyen-Orient représente un marché attractif pour les géants de l’industrie du jeu de hasard
Les Émirats arabes unis en particulier et tout le Moyen-Orient en général sont une importante attractivité commerciale pour les grands noms de l’industrie du jeu d’argent. En dehors de Wynn Resorts qui va développer son projet Al-Marjan Island, un autre géant, MGM Resorts International envisage également de s’implanter aux EAU. MGM Ressort International compte tout d’abord créer un établissement non réservé aux jeux de hasard. Pour ce départ, l’opérateur a choisi de s’implanter à Dubaï. Plus tard, MGM Resorts International ambitionne de développer ses activités liées au jeu, à condition que les autorités émiraties approuvent de telles activités.
Même s’il ne fait pour l’instant aucun doute que Wynn Resorts occupera certainement la place de leader du secteur du jeu sur le nouveau marché réglementé des EAU, la situation pourrait très vite changer. En effet, il n’est pas exclu que d’ici 2027 d’autres opérateurs manifestent leurs intérêts. Les observateurs s’attendent donc à voir une multitude de projets inonder les Émirats arabes unis, et le Moyen-Orient en général.
Le régulateur du secteur du jeu GCGRA chargé d’accompagner le processus d’élaboration de la réglementation affiche déjà une impatience à présenter au moins un projet de loi sur le jeu. Il est possible que cela soit chose faite d’ici la fin d’année. Une échéance qui coïncide avec ce qu’avait espéré l’opérateur MGM Resorts International. Ce dernier avait fermement espéré voir l’industrie du jeu aux Émirats arabes unis et dans la région du Moyen-Orient, réglementée plus tôt cette année.
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