Olivier Bova est le créateur du jeu d’arcade les gilets jaunes. Avocat de formation, il s’est inspiré de l’actualité pour créer son jeu. Mais il est surtout connu pour sa lutte pour la libéralisation des jeux de hasard dans les lieux publics.
Olivier Bova veut faire plus que les « gilets jaunes »
C’est vrai qu’ils sont moins nombreux, mais les gilets jaunes restent et manifestent toujours à Paris. L’une des revendications de l’acte 15 est la libéralisation des jeux de casino dans les bars ; c’est bien pour cette cause qu’Olivier Bova milite.
Il y a quelques mois encore, Olivier Bova travaillait en tant qu’avocat au sein de l’étude Robert mines à Auberge. Aujourd’hui, il est connu non pas pour ses talents d’avocat, mais pour ceux de concepteur et de créateur de jeux vidéo ludiques. Sorti officiellement le 5 janvier 2019 au Grand-Duché du Luxembourg, le dernier jeu en date est nommé « les gilets jaunes ». Ce jeu lui est inspiré par l’actualité que les gilets jaunes dictent au quotidien. Et, comme on pouvait s’y attendre, même pas un mois après sa sortie, il a fait déjà couler beaucoup d’encre et de salive.
Sollicité par des opérateurs de casino en Belgique pour des consultations qui relèvent du domaine, Olivier Bova en a profité pour prôner la libéralisation des jeux de hasard dans les lieux publics en France. Pour l’heure, les projets de cet avocat au barreau du Luxembourg sont vastes. Entre autres, Olivier Bova annonce une collaboration avec Antoine Paget, un informaticien programmateur formé par l’école 42, et l’ingénieur du son B. Kraeme, dans le cadre d’un autre projet de jeu.
Olivier Bova veut réanimer les cafés français
Déposée en 2008 par patrice Debray, la loi sur laquelle se base l’avocat O. Bova avait pour but la mise en place des appareils de jeux légaux dans les jeux publics. Mais la proposition a été jetée dans les oubliettes. Le combat d’Olivier Bova est de faire adopter ce projet et surtout de libéraliser cette règle. En effet, jusqu’à maintenant, ce n’est que la FDJ et le PMU qui ont le droit d’avoir des services dans les lieux publics. Pour Olivier, c’est regrettable, car pour lui les cafés sont devenus moroses.
Le consultant de MSC Gaming (sa société) milite pour la libéralisation des jeux de hasard dans des lieux tels que les bars, les cafés… des lieux avec une forte affluence. Il s’inspire de ce qui est fait en Belgique, qui, d’après lui, a compris le problème. En effet, le pays autorise des jeux de hasard sur des lieux publics, afin que tout le monde puisse s’amuser sans nécessairement avoir à se ruiner.
La méthode que propose Olivier à l’avantage de faire gagner tout le monde. En effet, les revenus issus de son jeu sont partagés ainsi qui suit : 25 % pour lui-même, et c’est dans ce pourcentage qu’il puise pour récompenser les joueurs de son jeu et 75 % pour la structure qui héberge son jeu (bars, cafés, etc.).
D’ailleurs, le jeu « les gilets jaunes » a déjà fait d’heureux gagnants. À l’exemple de Houssine Benkara de Tellancourt, qui remporte un bon d’essence d’une valeur de 200 € ; le bon lui a été remis en mains propres par Olivier Bova lui-même.
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