Dans le district de Delaware, GeoComply et Xpoint tous deux des fournisseurs de services de technologie de géolocalisation mènent l’un contre l’autre une lutte sans merci. Pour cause, Xpoint aurait copié le brevet de technologie de moteur de géolocalisation de GeoComply et ce dernier serait sur le point de le prouver. Il lui reste encore à entrer en possession de certains documents détenus par OTG et prouvant la culpabilité de Xpoint. Seulement, après avoir interpellé OTG à remettre lesdits documents en guise de preuve, ce dernier a tout simplement refusé, disant qu’il ne veut pas être mêlé à cette affaire.
4 mois déjà que le procès a été introduit en justice
GeoComply est un fournisseur de services de technologie à distance. En septembre dernier, cette société a intenté une action en justice contre Xpoint, un de ses concurrents qui est également présent sur le marché américain.
Selon le dossier fourni par la société au tribunal du district du Delaware, Xpoint aurait plagié un brevet de GeoComply et plus précisément un brevet de technologie de moteur de géolocalisation inventé par Anna Sainsburey, la directrice générale de GeoComply. La plainte de cette société avait pour objectif de protéger son investissement tout en préservant son risque.
C’est sans aucune surprise que Xpoint avait répondu à la plainte de GeoComply en rejetant les accusations de contrefaçons portées en son encontre tout en qualifiant cela de sans fondement selon ses propres propos. Depuis cette impasse, le procès avait été suspendu, car aucune preuve supplémentaire n’avait été apportée pour prouver la culpabilité de Xpoint.
Il y a quelques jours de cela, l’affaire a connu un rebondissement lorsque GeoComply a interpellé une fois de plus le tribunal du district du Delaware. La société aurait mené des enquêtes qui lui auraient permis de comprendre que OTG (Out The Gate), une société de jeu basée dans le New Jersey serait en collaboration avec Xpoint et détiendrait des documents qui pourraient aider GeoComply à prouver la culpabilité de Xpoint.
C’est après cette découverte que la société a donc interpellé le tribunal afin qu’il oblige OTG à fournir ces documents qui auraient d’ailleurs servi lors d’une présentation réalisée par Lee Terfloth le directeur d’exploitation d’OTG au mois de juillet de l’année dernière.
Lors de cette présentation, les documents avaient révélé que Xpoint avait effectivement des codes identiques à ceux de GeoComply. Il reste encore que les documents soient présentés devant le tribunal qui a d’ailleurs exigé que tout autre document issu de cette collaboration entre Xpoint et OTG soit également assigné en guise de preuve.
OTG rejette la demande de GeoComply
Après étude de la requête de GeoComply, OTG a décidé de rejeter sa demande. L’argument de son rejet se base sur le fait que Xpoint serait également en possession du même document et dont GeoComply pourrait directement se retourner vers ce dernier pour réclamation. Il faut dire qu’à ce stade du conflit, OTG ne souhaite pas du tout y être mêlé.
Dans son argumentaire, OTG a également précisé que la demande de GeoComply oblige la société à supporter un fardeau qui n’est pas le sien et qu’il insiste sur le fait que ce document ne devrait pas provenir d’une tierce personne. Pour rappel, c’est le 9 janvier dernier que GeoComply a déposé la requête contre OTG qui a à son tour répondu le 23 janvier dernier.
GeoComply a un droit de réponse jusqu’au 30 janvier prochain et toutes les parties prenantes de cette affaire resteront dans l’attente de la décision finale du juge William C Bryson prévue en début février.
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