Au deuxième trimestre 2023, les exploitants de jeux de hasard agréés sur le marché suédois ont affiché des revenus à hauteur de 6,7 milliards SEK, soit une diminution d’un point en comparaison aux 6,77 milliards SEK de l’année dernière. Néanmoins, ce chiffre reste en hausse de 1,8 % par rapport aux 6,58 milliards de SEK du premier trimestre 2023.
Petit recul du chiffre d’affaires et plusieurs licences attribuées
Le secteur des jeux de hasard en Suède progresse continuellement malgré une diminution des revenus des opérateurs existants. Depuis le début de cette année, le chiffre d’affaires global s’est clôturé à 13,28 millions SEK. En guise de performances, les jeux d’argent commerciaux en ligne et les paris sportifs sortent du lot en cumulant un maximum de GGR. Ces activités incluant les casinos en ligne sont parvenues à récolter 4,18 milliards SEK, une baisse de 3,2 % sur un an. Quant au GGR des loteries et des machines à sous publiques, il plafonne à 1,40 milliard de SEK, soit 1,6 % de moins qu’en 2022. Pour les jeux d’intérêt public et les loteries nationales, les offres ont réussi à enregistrer 896 millions de SEK en bénéficiant d’une augmentation de 3 %. Les salles de bingo et les jeux communautaires exposent également des résultats concluants avec 48 millions SEK.
Concernant le programme d’auto-exclusion Spelpaus, au moins 95 000 personnes sont interdites de jeu à la fin du deuxième trimestre. Le régulateur Spelinspektionen a indiqué que cela représente 1, 4 % de plus qu’au trimestre précédent. Du côté des licences B2B, la Suède compte bien éradiquer les jeux illégaux en approuvant uniquement les opérateurs certifiés et réglementés. Les autorisations d’une durée de 5 ans sont désormais applicables depuis le 1er juillet 2023. Jusqu’à maintenant, le régulateur a octroyé 157 licences tout en examinant les renouvellements des demandes. D’ailleurs, son équipe se penche déjà sur plusieurs candidatures en interpellant ceux qui n’ont pas encore déposé les documents nécessaires à le faire au plus vite.
Selon la directrice générale de la SGA, Camilla Rosenberg, les opérateurs de jeux sans licence ne sont pas autorités à recourir aux services des fournisseurs de logiciels de jeu. Leur prestation s’adresse uniquement aux entreprises qui possèdent une licence d’exploitation en Suède. Afin de renforcer les normes mises en place et d’informer les exploitants, la responsable vient de publier une mise à jour soulevant la question des permis d’opérateur.
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