En Suède, un tout nouvel outil vient d’être lancé. Celui-ci permet aux joueurs sensibles à l’addiction, et les joueurs en général, de s’auto-exclure des sites de jeux d’argent en ligne. Baptisé Spelpaus, les personnes concernées qui s’inscrivent ne pourront plus accéder aux domaines qui détiennent une licence. Les utilisateurs ont aussi la possibilité d’établir certaines personnalisations pour mettre en place des limites.
Un nouvel outil pour se protéger des jeux
En Suède, un nouvel outil dédié aux jeux en ligne vient de voir le jour. Il s’agit d’un système d’auto-exclusion appelé Spelpaus, destiné aux joueurs des jeux en ligne et surtout indispensable pour les joueurs sensibles. Avec cet outil, en s’inscrivant, les personnes concernées qui s’y inscrivent n’ont plus accès aux domaines sous licence. L’arrivée de Spelpaus intervient à point nommé, car après les problèmes de réglementation les déboires sont nombreux. De plus, ce système empêchera les joueurs inscrits de recevoir les offres de promotion des opérateurs.
Les utilisateurs profitent aussi d’une option de personnalisation sur ce nouveau service. Ils peuvent mettre en place une limite de temps sur un intervalle variable, allant de 3 mois jusqu’à 12 mois. Cet outil a été réalisé par Spelinspektionen. D’après celle-ci, depuis son lancement le début du mois de janvier, plus de 10 000 Suédois y ont déjà adhéré. D’après leur constatation, les joueurs ont tendance à choisir les interdictions sur la durée la plus longue.
Des risques de sanction pour certains opérateurs
Mais certains opérateurs licenciés s’obstinent à toujours cibler ces joueurs qui s’auto-excluent des jeux en ligne. Des licenciés d’AG Communications Limited et de Genesis Global Limited sont principalement concernés. Ils avancent sur un terrain miné qui peut leur valoir des sanctions. En effet, le régulateur des jeux suédois a mené une enquête à ce propos. D’après les résultats de ces investigations, certains joueurs déjà inscrits sur cet outil, ont encore accès aux sites de jeux en ligne.
Spelinspektionen a demandé des comptes à ces opérateurs, mais également au régulateur. De plus, celui-ci réclame la résolution de ce problème. Néanmoins, au sein de Spelinspektionen, on se félicite de la réussite de ce Spelpaus. L’outil de l’autorité de réglementation semble bien fonctionner, selon Anders Sims, responsable de la communication chez Spelinspektionen. Mais d’après lui, une poignée de sociétés de jeux n’ont pas encore satisfait aux exigences légales. Pourtant, il souligne que l’addiction au jeu est un problème social, très répandu. Cela explique que beaucoup de personnes se sont inscrites et l’utilisent comme outil de prévention pour s’abstenir de jouer et surtout pour éviter de tomber sur les publicités directes venant des opérateurs licenciés.
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