Malgré sa notoriété sur la Côte d’Azur, la Société des Bains de Mer (SBM) n’a pas été épargnée par les implications de la crise du COVID-19. Cette crise la pousse aujourd’hui à tabler sur un nouveau plan de restructuration. Il s’agit principalement d’un plan social du fait des difficultés économiques imposées par la crise. Aussi, il est question de trouver des moyens efficaces d’attirer à nouveau la clientèle étrangère et stratégique constituée d’Asiatiques, de Moyens Orientaux et de Russes.
Une restructuration due à l’impact du COVID-19
La société des Bains de Mer (SBM) – première entreprise dans le domaine du bien-être, de la restauration, du divertissement et du tourisme de luxe de la Côte d’Azur – souhaite adapter son fonctionnement aux nouvelles exigences imposées par la crise sanitaire et ses conséquences.
Les déplacements de personnes étant limités depuis la période du confinement, l’établissement a vu son effectif de clients étrangers drastiquement diminuer. Il s’agit principalement des clients asiatiques, russes et du Moyen-Orient.
Les mesures de restructuration imposées par la SBM sont en fait des contraintes. Tout d’abord, il sera question de contraintes visant les départs volontaires du fait des difficultés économiques. En effet, le plan social devrait être revu. Entre les 30 bars et restaurants et les 4 casinos ainsi que les hôtels qui sont presque déserts, il devient impératif de planifier à nouveau le déploiement des ressources humaines. Cette décision a été rendue publique le vendredi 2 octobre 2020.
Des mesures strictes pour reconquérir ses clients stratégiques
Le nouveau cheval de bataille de la SBM sera donc de reconquérir sa clientèle phare, c’est-à-dire ses clients russes, asiatiques et du moyen orient. Ceux-ci ont contribué à près de 50 % du chiffre d’affaires du groupe à l’été dernier. Après près de 11 semaines de confinement et de nombreux mois marqués par une relance très timide du fait de la pandémie du COVID-19, des mesures à la hauteur du caractère exceptionnel de la perturbation doivent être prises selon les dirigeants de l’établissement.
En effet, depuis la Seconde Guerre mondiale, les casinos et établissements de jeux de la SBM en général et particulièrement le célèbre casino de Monte-Carlo n’avaient pas connu de mesures aussi radicales. Ce n’est donc qu’à partir du 5 juin qu’ils ont pu ouvrir à nouveau leurs portes, aussi bien en ce qui concerne les jeux de cartes qu’en ce qui concerne les machines à sous.
La restructuration qu’impose aujourd’hui la SBM apparait comme une évidence face à cette crise. À la fois, la rareté des clients et la nécessité de mettre en place des mesures barrières sont véritablement la cause de ces changements. Malgré des mesures très strictes, l’activité peine toujours à décoller. En effet, entre les masques faciaux et les gels Hydro alcooliques à disposition, les choses ne s’arrangent pas selon les dirigeants, cela malgré l’interdiction des joueurs de toucher aux cartes qui devaient désormais être tenues par un employé.
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