Les jeux illégaux sont un marché florissant dans le monde, mais ils n’échappent pas à la vigilance des services de répression, quelle que soit la partie du monde où l’on se trouve. Détenant depuis 2007 un réseau de paris et de jeux illégaux, un certain Shi a été arrêté par la police chinoise. Ce dernier aurait extorqué près de 4,7 millions de dollars grâce son service de prêts. Mais l’on estime que la somme pourrait être plus élevée. Il a écopé de 16 ans de prison, ainsi qu’une amende de 17,4 millions de dollars.
Un immense réseau illégal de jeu
Les personnes soupçonnées d’appartenir au milieu criminel (particulièrement les crimes qualifiés de majeurs) sont mises à l’index par les services de police du monde entier. Même relaxées, ces personnes n’en restent pas moins dans le collimateur de la police. C’est ainsi qu’en suivant les traces d’un criminel, la police chinoise est tombée sur une organisation de jeu illégal en pleine expansion. L’opérateur illégalement installé en Chine était donc déjà connu des services de police.
Actuellement, la traque des personnes liées au syndicat des jeux illégaux a conduit à l’arrestation de 18 personnes. Cela c’est sans compter les 100 joueurs arrêtés à Nantong (Chine). Ils sont tous soupçonnés d’appartenir au plus grand réseau de jeu illégal que la ville n’ait jamais connu. Selon le Bureau de la sécurité publique de Nantong, le chef de cette organisation criminelle a pour nom de famille Shi. Son réseau de jeu illicite est fonctionnel depuis 2007, et attire depuis cette époque des joueurs venant de la Chine continentale. Afin de maintenir et de rentabiliser toujours plus son entreprise illégale, l’exploitant facilitait les prêts, tout en percevant des commissions sur les bénéfices de ses clients ; cela c’est sans tenir compte des intérêts qu’il percevait sur les prêts.
La police chinoise met fin à ce réseau illégal de jeu
Avril 2018 a sonné le glas de cette organisation illicite. À cette période, le dénommé Shi a été capturé par les services de la police chinoise. Une enquête diligentée a permis d’identifier plusieurs personnes cachées derrière les comptes des casinos qu’utilisaient les joueurs. Cette enquête a mis sept mois après l’identification de Shi et de son réseau, et à son terme, la police a constaté que Shi et ses acolytes proposaient également un service de jeux en ligne.
L’exploitation se trouvait à Haimen, en Chine. Les joueurs intéressés par les paris en ligne pouvaient faire leurs jeux via Internet ou par téléphone. Il est important de souligner que 4,7 millions de dollars ont été identifiés comme étant le résultat des efforts fournis par Shi dans le cadre de ses opérations. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Il faut dire que cet individu a eu recours à la violence accompagnée ou non d’enlèvements pour recouvrer ses créances auprès des joueurs endettés. Vu le contexte, il n’est pas étonnant que le nombre exact de victimes ne soit pas toujours connu.
Des preuves à l’encontre de Shi en provenance de Macao, du Jiangsu, du Guangdong, d’Hebei et de Shangdong ont été présentées au tribunal. Faisant suite au procès, une décision de justice a été rendue : Shi devra passer les 16 prochaines années derrière les barreaux. En outre, il doit payer une amende de 17,4 millions de dollars. Comme quoi, l’exploitation illégale des jeux de hasard a un coût énorme pour leurs propriétaires, qui finissent toujours par le payer comme c’est le cas pour Shi aujourd’hui. Et la Chine ne compte pas baisser les bras et vient récemment de s’équiper de drones pour lutter contre les jeux de hasard illégaux, qui permettront de renforcer la surveille avec plus de discrétion…
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