Un débat musclé entre la municipalité de Boulogne-Sur-Mer et le groupe Partouche

Un débat animé et musclé se passe entre la municipalité de Boulogne-Sur-Mer et le groupe Partouche. La municipalité désire élire de nouveau un autre gestionnaire pour son établissement de jeux.

Une confrontation sans fin pour les deux entités francophones

Ce n’est pas vraiment la grande amitié entre la compagnie NUMA de Partouche et la ville de Boulogne-Sur-Mer. Avant l’accord passé entre eux le jeudi 5 juillet 2018, chacun se disputait sur le taux de prélèvement sur le produit brut des jeux (PBJ). En fait, afin de donner un nouveau souffle à la délégation de service public de casino (DSP), la NUMA devait verser 12 % de son PBJ. De plus, en tant que représentant du casino de Boulogne depuis 1999, Partouche doit superviser le bon fonctionnement de la maison de jeux.

Ce dernier doit également assurer le développement artistique, culturel et touristique de la ville boulonnaise. Par ailleurs, selon les termes du cahier des charges (CDC) de la commune, la filiale est dans l’obligation de verser les 12 % de PBJ. Malgré cette convention de délégation de service public, la municipalité n’est toujours pas convaincue par le son gestionnaire de casino. Elle trouve que les propositions de la firme de loisirs ne conviennent pas à son CDC.

Un avenir très incertain pour le casino de Boulogne-Sur-Mer

Comme énoncé ci-dessus, à la suite de nombreuses négociations, la municipalité et l’entreprise de loisirs Partouche ont tout de même convenu que la DSP prendra fin en juin 2019. Ce prolongement contribuera à la relance de la stratégie concurrentielle. En outre, le candidat qui a été retenu depuis le premier lancement d’appel de candidatures en avril 2017 est le groupe Partouche. Cependant, selon les propos du maire de la commune de Boulogne-Sur-Mer, Frédéric Cuvillier, l’offre de la société est vraiment loin d’être satisfaisante. Elle n’est pas régulière. Peut-on espérer de futures négociations pour le casino de Boulogne-Sur-Mer ? Vont-ils se mettre d’accord sur le taux de prélèvement ? C’est une affaire à suivre.