L’année dernière, le groupe Partouche parvient à tripler ses revenus grâce à différentes prestations à la carte. Le montant a atteint les 37,4 millions d’euros provenant notamment par la cession d’une filiale. Dans l’ensemble, le groupe exploite au moins 43 casinos dont 39 sont implantés en France. Aujourd’hui, ce dernier annonce qu’il va aménager des terrasses sur un tiers de ses casinos en installant des machines à sous et des tables de jeu. Il faut dire que son établissement en plein air de La Ciotat remporte un franc succès auprès de la clientèle.
Un service en plein air
Selon Fabrice Paire, un tiers des maisons de jeux fournira une offre extérieure d’ici fin 2018. Il ajoute également que le projet résulte essentiellement de la demande des clients et consiste à intégrer ou même à construire des terrasses sur les bâtiments neufs et anciens. Afin de les satisfaire, le cahier de charge inclut d’ores et déjà de prochains travaux. Par exemple, à Berck-sur-Mer, une terrasse sera aménagée en dépit d’un climat peu favorable. Pareillement à La Roche-Posay ou encore Andernos, les extensions vont être réalisées. Quant à Pornic, l’installation prend en compte les problèmes climatiques et pluviométries en entreposant, de préférence, une toiture ouverte en façade, tandis qu’à Palavas-les-Flots, la terrasse conviendra sûrement à une quinzaine de personnes et pourra accueillir les fumeurs en attendant.
De nouvelles démarches à venir
Au cours de cette année, le groupe Partouche étudie un autre dossier concernant l’ouverture d’un ou plusieurs clubs de jeux dans la ville de Paris. En effet, ce dernier se penche actuellement sur le sujet depuis l’approbation du ministère de l’Intérieur. À noter que les casinos sont formellement interdits dans la capitale depuis 1920 en vue de lutter contre les troubles à l’ordre public et les activités criminelles liées au jeu. À l’exception d’Enghien-les-Bains, aucun casino n’est autorisé à s’y établir. Mais, tout cela va bientôt changer puisque les clubs de jeux sont désormais autorisés sous certaines conditions. En effet, les options de divertissement sont fortement limitées en excluant les jeux de table comme le blackjack et la roulette ainsi que les machines à sous alors que les slots représentent l’un des plus rentables. D’après Fabrice Paire, avec un marché sensible comportant autant de risques, les procédures débutent pas à pas sans précipitation. D’ailleurs, l’emplacement n’a pas été encore décidé d’où une manœuvre assez lente et bien réfléchie.
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