Dans une société où le jeu d’argent est de plus en plus présent, il est très courant de voir naître des problèmes associés au jeu problématique. Dans le but de protéger les citoyens contre les effets néfastes de ce type de problème, la Svenska Spel, en quelque sorte la société nationale de jeu en Suède, a décidé d’apporter son aide à plusieurs organismes de recherche sur les problématiques liées à la dépendance aux jeux. Au total, l’opérateur via son conseil de recherche indépendant a voté 4,1 millions de SEK pour cinq projets d’étude répartis dans plusieurs établissements universitaires établis dans les quatre coins du pays.
L’opérateur apporte une contribution de 4,1 millions de SEK à cinq études
La Svenska Spel est une société d’État qui opère sur le marché suédois des jeux d’argent depuis 1997. Dans le cadre de la lutte contre les problèmes liés aux jeux, la société a décidé de financer des études sur la dépendance au jeu, ceci dans le but de trouver des solutions à ce mal. Avant d’aller plus loin, il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que la société finance un tel projet.
Depuis 2010, Svenska Spel a en effet consacré 45 millions de SEK à 35 projets de recherche et d’étude. Pour le compte de 2023, cinq projets répartis dans différents établissements universitaires ont été sélectionnés par le conseil de recherche indépendant du groupe et bénéficieront d’un montant de 4,1 millions de SEK, soit 377 000 dollars, 347 000 euros ou 298 000 livres sterling.
Entre autres, les projets porteront sur les sujets tels que l’impact de l’auto-exclusion sur les défis posés par les paiements rapides. Cette étude permettra d’accroître les connaissances des acteurs sur la dépendance au jeu et les mesures de responsabilité de tout un chacun en matière de jeu. Dans un communiqué de presse, Sara Lindholm Larsson, présidente du conseil de recherche indépendant du groupe Svenska Spel, a déclaré que c’était un devoir pour sa société de continuer à soutenir cette cause.
1 million de SEK attribuées au département de neurosciences cliniques du Karolinska Institutet
Outre les études portant sur l’impact de l’auto-exclusion sur la dépendance au jeu, l’opérateur a également consacré 1 million de SEK au département de neurosciences cliniques du Karolinska Institutet. Dans les prochains mois, ce département tâchera de trouver des réponses sur la question de l’impact des solutions de paiement rapide sur la dépendance au jeu. Le département de psychologie de l’université de Göteborg a aussi bénéficié d’une somme de 800 000 SEK pour son étude explorant le besoin de jouer chez les joueurs problématiques.
De son côté, le département des sciences cliniques de l’Université de Lund a aussi reçu 800 000 SEK pour deux études dont l’une porte sur le traitement centré sur la famille et l’autre sur la manière, dont les joueurs problématiques, et leurs proches sont touchés par l’outil d’auto-exclusion nommé Spelpaus.
Enfin, la somme de 700 000 SEK a été attribuée au département de criminologie de l’Université de Malmö pour une étude sur les jeux de hasard chez les étudiants universitaires. Pour clôturer cet article, il est important de mentionner la collaboration entre Svenska Spel et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le cadre de l’étude de Claes Andersson.
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