Actuellement, Star Entertainment rencontre des difficultés majeures au niveau de son mode de fonctionnement. Entre une audience publique sur ses opérations de casino et des défaillances financières découvertes, le groupe risque des sanctions sévères.
Approbation de transactions illégales
Les affaires de Star Entertainment ne s’arrangent pas surtout à la découverte de plusieurs millions de dollars provenant de résidents chinois. Une enquête a révélé que l’exploitant a caché des transactions d’une valeur de 55 millions de dollars de mises auprès d’une banque chinoise. Selon le quotidien de Canberra Times, le groupe est toujours au cœur d’une investigation visant à démontrer son aptitude à détenir une licence dans le Queensland. Aux termes des informations collectées, des habitants chinois ayant des cartes UnionPay ont eu la possibilité d’effectuer des retraits d’argent et de parier en toute liberté sur des jeux au sein des deux casinos du territoire. La liste se compose de Trésor Casino à Brisbane et The Star Gold Coast. Quant aux paiements, ils ont été enregistrés sous forme d’achats d’hôtels via un accord entre Star Entertainment et la National Australia Bank.
Généralement, les cartes UnionPay constituent des cartes de débit classiques d’où l’absence de violation de la réglementation du Queensland. Toutefois, en fonction de la loi en Chine, la banque chinoise interdit ce type de transactions. Malgré tout, en modifiant sa politique de paiement en 2016, Star Entertainment est parvenu à dissimuler ces transactions chinoises non-conforme aux règles anti-blanchiment. Par ailleurs, celui-ci a omis d’informer les régulateurs sur ce changement du règlement de paiement.
Dans la foulée, le Star Sydney, le casino de Star Entertainment installé en Nouvelle-Galles du Sud, est également au cœur d’une enquête sur sa licence. En effet, les données ont démontré que l’établissement avait collaboré avec Suncity Group tout en approuvant l’exploitation de son propre espace par le junket de Macao.
Des infractions graves répertoriées
Concernant les capacités de Star Entertainment à posséder une licence de casino, l’audience a exposé des transgressions sérieuses de la réglementation. Parmi elles, un client interdit de jeu en Nouvelle-Galles du Sud et à Victoria en 2014 ayant des liens avec la mafia italienne a obtenu l’autorisation de jouer dans les casinos du Queensland du groupe durant quelques années à la suite de cette interdiction.
D’après le directeur général de la lutte contre le blanchiment d’argent au sein de Star Entertainment, Howard Steiner, ce genre de procédé n’aurait pas été possible avec les politiques du groupe actuelles. Dans tous les cas, la firme est loin d’être irréprochable en donnant aux joueurs interdits de jeux de casino l’occasion de continue à miser sur les sites du groupe.
Laisser un commentaire