La Russie est prête à tout pour se débarrasser des sites illégaux ne disposant pas de licence locale pour exploiter le marché des jeux en ligne. Après avoir émis une interdiction, il se lance dans un nouvel assaut en se tournant vers les réseaux privés virtuels ou VPNs pour l’accession aux sites interdits. Le pays est bien déterminé à en venir à bout en utilisant tous les moyens à disposition pour parvenir à leur objectif.
Les VPNs dans la ligne de mire de la Russie
Pour bloquer complètement l’accès aux opérateurs en ligne avec une licence internationale sur son marché en ligne, la Russie a décidé de s’attaquer aux VPNs ou réseaux privés virtuels. Les responsables de la télécommunication russe de Roskomnadzor ont insisté sur le contrôle des services VPN afin de restreindre la capacité des usagers à accéder à des dizaines de milliers de domaines qui figurent sur la liste noire qui se rallonge de plus en plus. C’est une stratégie qui vise à faire obstacle aux sites de jeux en ligne sous licence internationale qui occupe une très grande place dans le secteur des VPNs.
Il est à noter que l’utilisation de VPN n’est pas illégale en Russie, tout du moins elle ne l’est pas encore. S’ils sont encore opérationnels sur le territoire, c’est pour les utilisations légitimes pour des services justifiés. Cependant, il pourrait avoir de grands changements. Il faut dire qu’un évènement a été très suivi le mois dernier. Il s’agit du retrait d’Opera Software du marché russe juste après qu’une réunion avec les responsables de Roskomnadzor ait eu lieu. Cette entité aurait contesté la fonctionnalité VPN qui a été intégrée dans la dernière version du navigateur Opera.
Tous les services VPN concernés même ceux de la Russie
Il n’y a pas que les fournisseurs VPNs étrangers qui sont concernés cette possibilité d’une interdiction de ce type de service, mais même les services locaux. C’est ce qui peut se passer en effet, vu la situation vécue par le service VPN russe HideMe.ru. Celui-ci a été inséré dans la liste noire. Son détenteur, Markus saar, a déjà réalisé une intervention, mais Roskomnadzor, l’autorité en charge, a refusé de le retirer de la liste noire. Mais cette dernière est revenue sur sa décision et a fait la demande pour la réouverture du service afin de limiter l’accès aux domaines de la liste noire par les utilisateurs.
Mais entre temps, Saar avait déjà créé un autre service VPN appelé HideMy.name. Il a refusé de se conformer à cette demande jugeant que Roskomnadzor n’est pas en mesure de prendre une telle décision. Mais les pouvoirs de cette autorité pourraient bien s’étendre, car une nouvelle loi est en préparation pour qu’ils soient plus étendus. La nouvelle loi prévoit également des sanctions financières pour tous les moteurs de recherche qui ne permettent pas de filtrer les domaines dans la liste noire à partir des résultats de recherche. Les amendes peuvent aller jusqu’à 12 500 $ pour chaque incident.
Selon Yandex, un moteur de recherche populaire en Russie, cette proposition est superflue. En effet, même si une requête de recherche renvoie vers un domaine figurant dans la liste noire, le fournisseur de services internet de l’utilisateur devrait interdire l’accès à ces sites.
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