Les différents établissements de jeux situés sur la côte de Nacre près de Caen ont fermé leurs portes aux visiteurs en raison du Covid-19. En cette moitié du mois de mars 2020, les casinos ne seront plus accessibles suscitant des inquiétudes auprès des responsables municipaux. Il faut dire que le secteur constitue une manne financière importante et contribue largement au développement de chaque territoire concerné.
Des conséquences sur tous les niveaux
Situés proche de Caen, les casinos ont été obligés de fermer boutique à la suite des nouvelles mesures imposées par le gouvernement. Une décision qui inquiète puisque les maisons de jeu représentent un marché essentiel à l’économie des communes de la Côte de Nacre et de Saint-Aubin-sur-Mer. D’après les normes mises en place, tous les lieux recevant du public ont stoppé toute activité jusqu’à nouvel ordre. Pareillement pour les établissements de jeu implantés sur la Côte de Nacre près de Caen dans le Calvados. La fermeture s’est déroulée samedi 14 mars 2020 à minuit à la suite de l’annonce du Premier ministre.
Aucune date précise n’a été communiquée concernant la réouverture des commerces ainsi que des casinos. À l’annonce du confinement général, chacun se pose des questions et attend que les choses évoluent. Dans le secteur des casinos, les exploitants craignent déjà les effets négatifs de cette situation sur leurs employés. À Saint-Aubin-sur-Mer, le casino du groupe JOA emploie au moins 31 personnes. Son directeur, Stéphane Longo, a déclaré que les salariés sont au chômage partiel. Pareillement pour les 65 salariés du casino Barrière à Ouistreham. Celui-ci se hisse en bonne position dans le classement et réalise près de 50 % du chiffre d’affaires des trois casinos présents sur la côte. Quant au casino Tranchant à Luc-sur-Mer, il représente l’un des plus gros employeurs de la commune avec 58 employés. D’après le directeur, Olivier Tessier, le personnel est en arrêt de travail partiel depuis dimanche. Il déclare que la patience est de mise dans ce genre de situation.
Pour les communes, cette fermeture est une très mauvaise nouvelle puisque les prélèvements sur les jeux et les loyers représentent un financement assez conséquent. Stéphane Longo souligne que le coût social et économique diminuera certainement. Il souligne que les communes, propriétaires des casinos, vont vivre des jours difficiles vu que les municipalités s’octroient un pourcentage sur le produit brut des jeux. En 2019, les prélèvements se sont échelonnés à 470 000 euros à la mairie de Saint-Aubin. Chaque année, les casinos offrent aux communes des rentrées d’argent importantes transférées à leur budget. Par exemple, à Ouistreham, la mairie bénéficie de 2 millions d’euros par an. À Luc-sur-Mer, le casino a remis à la commune 1 350 000 euros environ en 2019, rapporte le maire Phillipe Chanu.
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