Au Québec, la lutte acharnée contre les sites illégaux continus, mais semble être un travail titanesque avec plus de 2 200 sites à bloquer. La tentative du Loto-Québec semble un travail impossible pour éradiquer sur le marché québécois les sites illégaux. Cela fait suite à la loi 74 qui a été mise en vigueur il y a 15 mois. La société d’État doit faire face à un autre problème : le boycotte effectué par les fournisseurs d’accès à internet. Le gouvernement fait tout son possible afin d’éviter de plus grosses pertes.
Un blocage qui semble impossible
Au-devant du nombre de sites à bloquer, il semble que le gouvernement doit faire face à un chantier immense. En effet, le blocage ne concerne pas moins de 2 200 sites de jeux de hasard illégaux. C’est une étape qui est la suite logique de la loi 74 qui a été mise en vigueur il y a plus d’un an déjà. Outre l’immensité du travail, un autre obstacle vient freiner le travail du gouvernement. Les fournisseurs de service internet ont décidé de s’y opposer et ont mené l’affaire devant le tribunal. Même si le Loto-Québec a perdu près de 200 millions de $ à cause de ces sites, il devra attendre, et cela, pour un long moment.
La Cour supérieure du Québec entendra en outre la contestation en mars 2018, une date repoussée, car la séance devait se dérouler en mars dernier. L’Association canadienne des télécommunications sans fil ou ACTS n’est pas du tout ravi de cette disposition prise sur les blocages et conteste fortement la loi 74. D’après ses membres, elle est contraire aux lois fédérales des télécommunications. Voilà pourquoi, celle-ci a porté l’affaire devant la Cour Supérieur du Québec pour trancher. C’est ce qu’a affirmé leur porte-parole Tiéoulé Traoré.
Des sommes importantes en jeu
Si l’ACTS a émis une vive contestation, c’est que d’importantes sommes d’argent sont concernées dans cette affaire qui l’oppose au gouvernement. Il est demandé aux fournisseurs de bloquer les sites qu’il juge illégaux. Elle ne compte pas s’arrêter à ce niveau si le gouvernement québécois remporte l’affaire. Il sera mené en appel et plus loin encore, c’est-à-dire à la Cour suprême si c’est nécessaire. L’association bénéficie en outre du soutien de la CRTC ou Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.
Ce conseil souligne que le Québec a effectué ce blocage au profit du Loto-Québec sans qu’il obtienne l’approbation conforme à la loi fédérale. Suite à cette protestation et à la grandeur du travail à faire, Loto-Québec a enregistré un retard dans sa procédure à fermer les sites illégaux. Pour pouvoir arriver à ses fins, il devait lancer trois appels d’offres il y a un an afin que les sites illégaux rejoignent Espacejeux.com, mais le lancement n’a pas toujours été fait. Selon le porte-parole du Loto-Québec, Patrice Lavoie, la date qui a été fixée pour le blocage est repoussée, mais cela ne signifie pas pour autant qu’il est remis en cause.
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