Bientôt un casino dans la cité du cheval ? Les élus de Pompadour et de Corrèze comptent sur l’arrivée d’un 28e établissement de jeu dans le coin. Il faut dire que la Nouvelle-Aquitaine abrite déjà 27 casinos répartis essentiellement sur la côte atlantique.
Des enjeux financiers et politiques
Actuellement, la Nouvelle-Aquitaine renferme vingt-sept casinos différents allant du plus modeste au plus rentable. Parmi eux, la maison de jeu de Soulac-sur-Mer, le casino de Bordeaux ou le casino implanté à Évaux-les-Bains. Celui-ci est surtout réputé pour ses thermes et son casino qui enregistre au moins 40 000 visiteurs par an. Le maire de la petite commune creusoise d’Évaux-les-Bains, Bruno Papineau, rappelle que le casino du groupe Partouche procure au village une notoriété et un moyen de communication efficace. Concernant le taux de fréquentation, les amateurs de jeu viennent de toute la Creuse, de Limoges, de Montluçon et de très loin pour s’adonner à leur passion. Dans l’ensemble, la présence du casino apporte à la commune des fonds importants ainsi qu’une source de développement du tourisme tout en instaurant des normes bien spécifiques. Quant au montant des mises, les paris s’élèvent à 278,50 euros en moyenne durant la saison 2015-2016 contre 279,80 euros en France. Au cours de la saison, le produit brut des jeux a atteint la somme exceptionnelle de 197 millions d’euros. Il va sans dire que l’installation d’une nouvelle structure devrait augmenter ce chiffre de manière conséquente.
Pompadour, considéré comme la cité du cheval, devrait en tirer de gros avantages en accueillant un casino. Afin de concrétiser le projet, la commune corrézienne aura l’obligation de mettre en place un changement législatif. Jusqu’à aujourd’hui, les quatre parlementaires du département notamment deux députés et deux sénateurs sont d’accord pour le lancement du projet. L’objectif sera d’offrir aux communes, l’autorisation d’ouvrir un casino. À savoir que le territoire abrite déjà l’institut français du cheval et de l’équitation et un hippodrome où des compétitions hippiques y sont organisées. Toutefois, les démarches sont loin d’être finalisées, il faudra encore patienter avant de voir débarquer des machines à sous au monde du château de Pompadour. En effet, les lobbys demeurent très actifs dans le secteur des casinos et le dossier risque de prendre du temps surtout si les mesures se rapprochent des échéances électorales. Dans la même foulée, le député LREM Christophe Jerretie espère obtenir une autorisation d’ouverture avant la prochaine présidentielle qui se déroulera en 2022.
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