Ces dernières années, le groupe Partouche a vécu de plein fouet la crise sanitaire causée par la pandémie mondiale de coronavirus Covid-19. Par conséquent, ses établissements ont dû fermer durant 80 jours au cours du premier confinement. Ensuite, la fermeture a duré 200 jours entre la saison d’hiver en passant par l’introduction du pass sanitaire. En cumulant les difficultés, l’opérateur souhaite diversifier ses activités en espérant la légalisation des casinos en ligne.
Un marché hautement rentable
Contrairement à d’autres pays, le secteur des casinos en ligne est strictement interdit en France. Malgré tout, les exploitants français dont Partouche espère que le gouvernement instaure la légalisation des casinos en ligne. Selon Fabrice Paire, les casinos de l’Hexagone enregistrent des pertes allant de 30 à 45 %, à moins de 15 à 20 % du côté de l’activité. Le président du directoire du groupe Partouche a déclaré que les revenus de la plupart établissements de jeu ont fortement baissé pendant les restrictions sanitaires. En prenant exemple sur le casino de Forges-les-Eaux, la maison de jeu recense un produit brut de jeux à hauteur de 35 millions d’euros hors Covid et 11 millions d’euros de chiffre d’affaires en dehors des jeux. Pour le président du domaine des Forges, Ari Sebag, ceux qui reviennent au casino représentent essentiellement des clients occasionnels qui ne dépensent pas beaucoup au jeu. Le responsable a précisé que l’activité du casino progresse lentement en raison de cette crise sanitaire et a déclaré qu’il souhaiterait proposer ses jeux en ligne.
Actuellement, le groupe Partouche n’est pas le seul à souhaiter la régularisation des casinos en ligne puisque d’autres opérateurs sont également impatients. Toutefois, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) estime que l’activité comporte de gros risques de dépendance auprès des utilisateurs. L’organisme explique que le secteur ne dévoile aucune mesure de protection fiable pour les joueurs et leurs informations personnelles. De plus, les plateformes en question ne fournissent pas de solutions en cas de non-paiement des gains.
En tout, le syndicat patronal Casinos de France rassemble plusieurs casinotiers français qui veulent augmenter leurs prestations en ajoutant l’offre de jeux à distance. D’après les indications du délégué général de l’AFP, Philippe Bon, l’initiative serait une extension électronique de l’offre de chaque casino concerné. Si cette réglementation s’applique, chaque maison de jeu pourrait optimiser son offre de jeu en déployant des tables de jeu et des machines à sous virtuelles. La ludothèque serait semblable à la sélection d’options de divertissement disponibles dans les établissements terrestres. Le principal intéressé a précisé que la légalisation des casinos en ligne serait une excellente opportunité de moderniser le secteur et de séduire de nouvelles catégories de clients. Il faut savoir qu’un certain nombre d’entre eux s’est dirigé vers une offre illégale durant les confinements. Avec la fermeture des casinos, l’intérêt des joueurs pour les plateformes de jeu en ligne s’est agrandi d’où l’augmentation rapide des mises des parieurs. Le délégué Philippe Bon estime que cette proposition devrait être étudiée de manière approfondie en vue de modifier la loi en vigueur au profit des opérateurs.
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