Afin de tenir le jeu à risque à l’écart, la commission britannique des jeux d’argent vient de prendre des mesures supplémentaires afin que les adeptes des mises et paris puissent jouer avec le moins de risque possible. Les mesures qui viennent d’être établies par le régulateur visent à favoriser une promotion plus accrue du jeu responsable et de la protection des clients. Tout en déplorant certaines lacunes manifestées par le passé par certains opérateurs, la commission a exprimé l’impératif d’une action concertée pour la réussite de ce nouveau projet.
Une batterie de mesures dont l’objectif est d’endiguer le jeu problématique
La commission des jeux de hasard de Grande-Bretagne a annoncé une série de nouvelles relatives à l’interaction avec les clients à risque de préjudice lié au jeu. Lesdites règles doivent entrer en vigueur le 12 septembre prochain, les opérateurs devant être encadrés dès le mois de juin pour s’assurer qu’ils comprennent bien les changements envisagés et se conforment aux nouvelles règles avant leur mise en application. À partir de septembre, les opérateurs seront tenus d’observer une gamme spécifique d’indicateurs afin d’identifier les dommages liés au jeu ou de potentiels problèmes parmi leurs clients.
Ces mesures concernent les dépenses des clients, les habitudes de dépenses, le temps consacré au jeu, l’utilisation des outils de gestion, les mesures de comportement de jeu prédéfinies et les mesures de compte. Les opérateurs agréés devront également signaler les indicateurs de dommages et agir en temps opportun. Ils devront aussi mettre en œuvre des processus automatisés pour les cas potentiellement graves.
D’autres nouvelles règles qui entreront en vigueur plus tard cette année impliquent la prévention du marketing et l’acceptation de nouveaux bonus par les clients à risque. La commission des jeux a en outre exigé des opérateurs qu’ils fournissent des preuves de leur mise en œuvre des interactions avec leurs clients au quotidien. La confirmation des nouvelles dispositions est le résultat d’une consultation qui a été lancée pour remédier aux lacunes que la commission continue de constater parmi les opérateurs des jeux en ligne.
La collaboration des opérateurs, condition incontournable pour la bonne implémentation du projet
Le régulateur a déclaré que les opérateurs, bien qu’outillés pour identifier les clients susceptibles d’être lésés par le jeu, ne l’ont pas toujours fait ou n’ont pas agi assez rapidement. La concertation et la demande de preuves qui a suivi ont drainé environ 13 000 réponses qui, selon la commission, ont toutes été soigneusement examinées avant la rédaction des nouvelles règles. Aussi, la commission a réaffirmé sa volonté de rendre le secteur du jeu en ligne plus équitable et plus sûr, avec l’étape suivante du programme qui prévoit d’inclure davantage de consultations sur l’identification des clients financièrement vulnérables.
Des travaux supplémentaires se focaliseront sur d’autres domaines tels que le jeu illégal et les pertes importantes au fil du temps qui ont été identifiées à l’occasion des consultations. Il ressort de cela que la commission des jeux tiendra également compte de l’actuelle révision de la loi sur les jeux de hasard de 2005 par le gouvernement. Elle continuera dans la même lancée à supporter un programme de travail plus large afin de faciliter l’identification des clients à risque.
Cela inclut l’implantation d’un module de client unique afin d’identifier le préjudice dans toutes les entreprises de jeu. Cela implique aussi la présentation par ces entreprises de preuves attestant de leur adhésion aux bonnes pratiques, pour une meilleure mise en œuvre des nouvelles exigences et au-delà. À la base, la consultation sur le thème des interactions avait inclus une proposition de seuil d’accessibilité obligatoire, d’une valeur suggérée de 100 livres sterling par mois. Mais la commission avait annulé cette disposition de ses points d’action.
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