C’est une bonne nouvelle pour les salariés des différents établissements de jeu exploités par Loto-Québec. L’opérateur vient d’annoncer que les employés profiteront toujours de leur rémunération et n’auront pas besoin de puiser dans leur économie ou de congés maladie.
5 000 employés concernés
Chez Loto-Québec, 5 000 personnes dont plus de 1 200 croupiers travaillent au sein des principaux sites de jeu du groupe. Après la fermeture des casinos et des salons de jeux, les salariés n’ont pas caché leur inquiétude concernant leur situation. Afin de satisfaire le personnel et instaurer un climat de confiance, l’opérateur a déclaré hier qu’il maintenait les salaires. Ce qui signifie que chacun recevra comme prévu sa paie à la fin du mois.
Depuis jeudi, la société d’État a proclamé sa décision de fermer l’intégralité de ses établissements de jeux installés sur le territoire. Par conséquent, elle a stoppé toute activité que ce soit dans le bingo en réseau ou à son offre de loterie vidéo dans les bars. Du côté des salariés, l’entreprise continuera de distribuer les salaires. En termes de montant, un croupier expérimenté gagne 26, 08 dollars de l’heure avant pourboires. Celui-ci bénéficiera donc de son salaire de base incluant un taux moyen en vue de compléter au mieux ses pourboires. Il faut noter que cette fermeture touche plusieurs maisons de jeu, dont les casinos de Montréal, de Charlevoix, du Lac-Leamy et de Mont-Tremblant ainsi que les salons de jeux de Québec et de Trois-Rivières. Cette mesure survient à l’annonce du gouvernement en guise de précaution face à l’épidémie de Coronavirus. Tous ces établissements seront donc fermés pour une durée indéterminée.
Avec l’arrêt des activités, Loto-Québec se prépare à une perte importante de ses revenus. Le manque à gagner s’élève à environ 2,5 millions de dollars par jour. De ce fait, aucune précision n’a été confirmée sur la durée de cette pleine rémunération. Sur le sujet, Loto-Québec et le Syndical Canadien de la fonction publique (SCFP), responsable des croupiers, ne sont pas encore aptes à se prononcer si cette mesure se prolonge ou pas sur plusieurs mois. Le conseiller syndical au SCFP, Jean-Pierre Proulx, a affirmé que pour le moment, les salaires sont toujours d’actualités jusqu’à nouvel ordre. Les règlements de la société sont maintenus et se poursuivent comme d’habitude. Cela s’applique à tous les employés, qu’ils soient en vacances, en congé de maternité ou au travail.
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