Chaque année, les Suisses dépensent au moins 2 milliards de francs dans les jeux d’argent. Les acteurs du secteur se frottent les mains et génèrent des bénéfices assez importants. D’ailleurs, ces derniers soutiennent la nouvelle loi en vote le 10 juin prochain leur attribuant des atouts indéniables.
Les principaux acteurs du marché
Dans l’industrie du jeu, la liste renferme les loteries comprenant la Loterie Romande et Swisslos. Leur profit atteint les 398 et 599 millions de francs au courant de l’année 2016. Ensuite, les casinos dont 21 établissements installés dans le pays sont concernés. Ces maisons de jeu empochent 689,7 millions de francs en ajoutant les dépenses effectuées sur internet qui varient entre 150 et 250 millions. En somme, les jeux d’argent en Suisse dévoilent un marché de 1,8 à 1,9 milliard de francs. Dans ce domaine, les loteries se hissent en première place attirant des milliers de joueurs. Quatre groupes dominent le secteur incluant deux Français, un autrichien et un suisse.
Le répertoire renferme par exemple :
- La maison de jeu de Montreux géré par le groupe Barrière constitué de 34 casinos en citant entre autres Granges-Paccot et Courrendlin,
- Le groupe Partouche avec celui de Meyrin et Crans-Montana ainsi qu’une quarantaine de sites établis dans l’Hexagone,
- Le géant autrichien des jeux Novomatic avec les casinos de Locarno et de Mendrisio,
- La Swiss Casinos Holding avec ses quatre établissements à Zurich, Saint-Gall, Pfäffikon et Schaffhouse.
L’engouement pour les jeux en ligne
Les casinos et les loteries tentent de conquérir les internautes à travers des offres de jeux en ligne diverses et des paris sportifs. Entre les machines à sous et les tickets à gratter, chacun veut exploiter des plateformes prometteuses proposant des mises virtuelles. La toile rassemble des dizaines de sites de paris et de poker qui sont généralement implantés à l’étranger. Les plus connus se composent de bet365 et bet-at-home.
Selon Alexa, le responsable de l’évaluation de la fréquentation des sites internet, ces deux portails enregistrent environ 450 000 et 360 000 visiteurs suisses par mois. D’après le Conseil fédéral, ces utilisateurs dépensent au maximum 150 millions de francs par an sur ces sites étrangers. Une manne financière exempte d’impôt dont les partisans de la nouvelle loi espèrent bien en profiter. En effet, la loi prévoit de changer cette situation en bloquant l’accès à ces sites aux profits des acteurs suisses.
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