D’ici quelques mois, les New-Yorkais verront trois nouveaux casinos s’installer dans leur localité. C’est à l’issue d’un appel à propositions pour l’obtention des licences de la New York Gaming Facility Board que de nombreuses entreprises ont commencé à s’agiter. Pour réussir à décrocher l’une des trois licences, chaque opérateur doit pouvoir justifier d’un capital de 500 millions de dollars, être connu dans la ville, proposer des solutions et infrastructures adaptées au marché contemporain des jeux d’argent. Genting Malaysia, MGM Resorts, Empire City ou encore Resorts World NYC sont les différents candidats favoris dans cette course.
La course aux licences est lancée
L’appel d’offres pour la délivrance de trois nouvelles licences de jeux d’argent est proposé par le New York Gaming Facility Board, organe chargé de réguler et d’encadrer les jeux de hasard dans cet État d’Amérique. Pour retenir l’attention de cette auguste institution, les futurs bénéficiaires doivent justifier d’un capital social d’au moins 500 millions de dollars au moment de l’ouverture de leurs établissements. Cela garantira leur crédibilité et démontrera leur engagement serein à vouloir s’installer dans une ville de grande envergure. Toute cette situation crée un climat ouvert aux enchères avec de nombreux concurrents. Selon John DeCree, expert du secteur des jeux d’argent, les revenus annuels combinés des trois futurs opérateurs pourraient atteindre jusqu’à 4,8 milliards de dollars. Un comité consultatif spécialisé va diriger l’étude des dossiers des différents candidats. Le processus se fera en respectant le principe des questions-réponses pour permettre à tous les candidats de mieux présenter leurs arguments et motivations.
Dans cette quête aux licences, plusieurs personnes estiment que Genting Malaysia et MGM Resorts, fournisseurs de jeux installés dans cet État, vont réussir à obtenir son autorisation. Ces deux noms sont supposés être parmi les opérateurs les plus favoris dans la liste. Ainsi, beaucoup s’attendent alors à ce qu’ils finissent par offrir des titres dans la catégorie des jeux de table, machines à sous et autres jeux attractifs. Les taxes qui seront prélevées sur les différents revenus des entreprises qui seront retenues s’élèveront de 25 % pour les offres de machines à sous et de 10% pour les jeux de table.
Pour s’assurer qu’elle va retenir les meilleurs opérateurs, dans l’étude des dossiers, la commission a fixé plusieurs conditions qui s’articulent autour des divers axes. Premièrement, tous les potentiels acquéreurs des licences doivent, chacun pour sa part, présenter de bons impacts économiques. En effet, cet aspect représente jusqu’à 70 % des points. Cela signifie que chaque opérateur éligible doit être en mesure d’embaucher un grand nombre d’employés tout en minimisant le risque de créer des surcharges économiques sur le dos de l’État ou des collectivités locales. Ces revenus issus des nouvelles installations doivent générer de l’argent sur le plan fiscal, argent qui contribuera au développement de l’éducation dans la ville de New York, à l’amélioration des ressources gouvernementales. Cela doit ainsi contribuer à l’amélioration des conditions de vie des différents employés de la localité de New York appelés à être prospères. Aussi, ces revenus fiscaux doivent aider les structures engagées dans l’étude et le traitement du jeu problématique à mieux travailler avec aisance. Enfin, l’opérateur doit être capable de proposer des équipements de bonne qualité, adaptés au marché.
Implication du public dans le processus d’acquisition des licences
Parmi les conditions fixées par le régulateur des jeux new-yorkais, les opérateurs doivent aussi justifier d’une présence effective et d’une bonne image dans la localité. Autrement dit, le jugement du public sera aussi pris en compte ; sans soutien de la population locale, il serait difficile pour une marque de s’imposer et d’obtenir une des licences. Et pour cela, deux autres opérateurs semblent avoir déjà de bonnes postures dans le classement. Il s’agit d’Empire City et Resorts World NYC. Ces deux marques ont déjà réussi à bâtir leur empire et à imposer leur empreinte à New York. Aussi, d’après les tests de faisabilité, ces deux entreprises ont cette capacité à démarrer directement les travaux pour s’installer une fois que le feu vert leur sera accordé. Entretemps, il faut juste avoir à l’idée que cette course aux licences se soldera certainement par des noms plus connus et prêts à effectivement se lancer dans la conquête du marché des jeux d’argent comme il se doit.
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