D’ici mars 2022, un test de performance sera effectué pour le logiciel Single Customer View. Il permet de traquer tous les parieurs qui se connectent d’un site à un autre sans l’autorisation des opérateurs à qui ces sites appartiennent. Il s’agit d’une technologie financée par le conseil britannique des jeux d’argent BGC (Betting and Gaming Council) à hauteur de 1 million de livres sterling. Elle sera mise à la disposition de GAMStop (organisme à but non lucratif spécialisé dans la prévention et le traitement des problèmes de jeu), du bureau du commissaire à l’information et de la commission britannique des jeux de hasard.
Le souci de protéger les joueurs des problèmes de jeu
D’ici mars, le conseil britannique des jeux d’argent BGC (Betting and Gaming Council) compte effectuer un test de performance sur un logiciel de jeu problématique dénommé Single Customer View. La finalité de cette technologie est d’empêcher les utilisateurs problématiques des casinos ou salles de jeux de se connecter d’un site à l’autre sans que la plateforme indexée ne leur accorde l’autorisation. Par utilisateurs ou joueurs problématiques, il faut entendre ces parieurs à risque ou vulnérables qui passent leur temps à violer les règles d’un jeu responsable. De façon simple, cet outil permet de protéger les parieurs de bonne foi qui remplissent toutes les conditions d’accès à un site de jeu en ligne.
Dans une logique réglementaire, pour passer d’un site à un autre, il faut au préalable l’intervention appropriée de l’entreprise propriétaire du site vers lequel le client s’engage à y aller. Ainsi, tous ces clients qui vont montrer des signes de jeu compulsifs seront simplement traqués par ce nouveau logiciel.
L’exploitation de ce logiciel sera mise à la disposition de trois organismes. GAMStop, l’organisation nationale d’auto-exclusion indépendante est l’une de ces trois institutions. Elle est classée parmi les organismes qui poursuivent un but non lucratif. La seconde structure chargée de mener cette même mission est la commission britannique des jeux de hasard. Aux côtés de ces deux organismes, figure enfin le bureau du commissaire à l’information.
À propos de cet essai, Wes Himes, le directeur général de la BGC chargé des normes et de l’innovation déclare que lorsqu’il s’agit de sécuriser les activités des opérateurs de jeu de hasard, la technologie est la meilleure amie de son entreprise.
Autres détails sur le logiciel Single Customer View
Ce qu’il faut encore retenir de l’outil Single Customer View, c’est que cette technologie a coûté une fortune. De la conception jusqu’à sa finalisation, les membres de la BGC ont déboursé une somme de 1 million de livres sterling.
Aussi, il faut préciser que pendant la phase de conception de ce logiciel, un procès sur des propositions de la commission britannique des jeux d’argent avait été suspendu. Cette commission devait proposer des mesures afin que la conception de cette technologie soit plus adaptée au secteur. Les aspects comme la réglementation sur la publicité ou les offres VIP relevaient de sa compétence.
Au même moment, le bureau du commissaire aux informations effectuait des investigations sur les questions relatives au partage des informations…
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