Avant la fin de l’année, d’autres clubs de jeux appartenant aux casinotiers comme Barrière devront ouvrir dans la ville de Paris. Il faut savoir qu’un établissement de Tranchant est déjà en activité depuis fin avril attirant de nombreux amateurs de poker et d’autres jeux de cartes.
Priorité à une offre de jeux légale
Après la fermeture de tous les cercles où les pratiques illégales règnent, l’ouverture du premier club de jeux permet de relancer des prestations respectant les normes. Contrairement aux autres salles de jeux, c’est désormais un lieu de nouveau genre ouvert par le groupe de casino Tranchant qui accueille les passionnés de poker. À la différence des maisons de jeu implantées à Las Vegas, le club de jeu prône le haut de gamme et propose exclusivement différentes variantes de poker ou de baccara. En clair, aucune chance de trouver des machines à sous ou encore de roulette électronique. Selon le directeur général, Romain Tranchant, il prévoit d’attirer au moins 300 000 joueurs dès la première année. Il ajoute également que l’ouverture des clubs dans le cadre de la nouvelle loi devrait sûrement faire revenir un certain nombre de clients.
Malgré la promotion d’une réglementation stricte, la plupart des professionnels pensent que la clandestinité devrait perdurer. D’après le commissaire Philippe Ménard, l’illégalité dans le monde du jeu persiste malgré la fermeture de gros cercles de jeu. Auparavant, la brigade a décelé 12 à 16 cercles clandestins à Paris. En dépit de l’existence de garde-fous dont un commissaire aux comptes assurant la traçabilité des fonds ou l’installation de caméras et des micros à chaque table, les affaires de fraude et de blanchiment d’argent existent toujours. Plusieurs spécialistes du milieu estiment que cette offre légale et conforme à la loi ne fera nullement disparaître les tripots clandestins, de plus en plus actifs. On les retrouve généralement dans des arrières-salles de cafés ou d’appartements loués exclusivement par des joueurs de poker en quête de discrétion. Ils se réunissent régulièrement en toute illégalité pour jouer des parties de poker et cumuler des gains. En conséquence, l’addiction au jeu devient pressante touchant des milliers d’amateurs suite à un rapport d’Arjel. Au final, les clubs de jeux devront seulement limiter les risques de dépendance au jeu d’argent et les fraudes, mais ne pourront pas éradiquer les pratiques non conformes à la législation en vigueur.
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