Depuis la publication en 2020 d’un code de conduite à l’intention des entreprises opérant dans le secteur des jeux d’argent, l’association européenne des jeux et des paris (EGBA) n’a pas faibli dans sa volonté de mettre sur pied un environnement de jeu plus sûr et plus fiable. Sa dernière action en date vient davantage conforter cette réalité. L’organisme vient en effet de soumettre au comité européen de normalisation un projet de création d’une liste normalisée de marqueurs de préjudice afin d’apporter un plus grand soutien aux opérateurs fiables. Ce projet qui a été soumis à un vote des membres de ladite commission connaîtra l’issue qui lui a été accordée dans quelques jours.
Une norme harmonisée pour des actions conjointes beaucoup plus efficaces
L’association européenne des jeux et des paris (EGBA) a soumis il y a quelques jours au Comité européen de normalisation un projet de création et d’adoption d’un plan normalisé de marqueurs de préjudice dans le but de venir en renfort aux promoteurs de jeux de hasard en ligne plus sécurisés, mais aussi afin de faire obstacle aux méfaits de cette activité en Europe. Cette norme, de l’avis de cet organisme, pourra favoriser la détection précoce de potentielles attitudes de jeu problématique ou à risque chez les joueurs en ligne. L’EGBA est persuadée que la mise sur pied d’une liste à la fois crédible et normalisée de marqueurs de préjudice donnera un coup de fouet au combat contre les méfaits du jeu en Europe.
Un vote a été initié par le comité européen de normalisation afin décider si ce projet pourra passer ou pas. Les résolutions des organismes nationaux de normalisation sont attendues d’ici la fin de ce mois de décembre. En cas de vote favorable, toutes les parties prenantes au rang desquelles les autorités, les experts de la santé, les organisations de défense des droits des consommateurs et même des universitaires, se réuniront afin de définir la norme qui sera appliquée.
L’un des événements marquants en prélude aux débats sur ce projet a été la signature par une équipe d’experts en prévention des méfaits du jeu et d’universitaires, d’une lettre conjointe de soutien pour ladite norme. Ils ont indiqué au cours de cette circonstance que son adoption favoriserait le développement d’une synergie en termes de recherche afin de promouvoir une meilleure compréhension du jeu à risque permettra de soutenir la prévention des préjudices en Europe.
Éradiquer le jeu problématique et prévenir tout comportement à risque, le socle des actions de l’EGBA
Après avoir exhorté toutes les parties prenantes à soutenir cette initiative, l’EGBA a pris l’engagement d’œuvrer encore plus dans la promotion d’une culture de jeu dépourvue de risques. Maarten Haijer, le secrétaire général de cet organisme, a fait savoir qu’une norme sur les marqueurs de préjudice en Europe serait de nature à renforcer la prévention des comportements à risque, mais aussi à mettre sur pied un environnement de réflexion collégial entre toutes les entités qui œuvrent pour l’atteinte de ce but commun.
Des initiatives comme celle-ci, l’EGBA en a l’habitude. Toujours au cours de ce mois de décembre, l’association est montée en puissance dans ses actions de promotion des jeux beaucoup plus sûrs. Elle a ainsi fait parvenir plus de 20 millions de communications personnalisées en rapport avec le jeu exempt de risque. Selon le rapport y relatif qui a été publié par la suite, il s’agit d’une augmentation annuelle d’environ 700 %. Bien avant cela, c’est à la publicité en rapport avec les jeux qu’elle s’était attaquée, en publiant en 2020 un code de conduite paneuropéen destiné à réglementer cette activité.
Avec son siège social à Bruxelles, l’EGBA représente l’ensemble des opérateurs agréés et réglementés qui interviennent dans l’activité des jeux d’argent dans l’UE. De nombreuses marques de renom telles que Kindred Group, Flutter, Entain, Bet 365 ou Betsson y sont représentées. L’EGBA exerce en partenariat non seulement avec plusieurs parties prenantes, mais aussi avec les autorités nationales et européennes. Les entreprises avec lesquelles elle travaille sont soumises à des normes réglementaires strictes ; elles constituent actuellement 36 % du revenu brut des jeux en ligne en Europe.
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