Aux Pays-Bas, le nouveau secteur des jeux a finalement été lancé le 1er octobre dernier comme il avait été annoncé par les autorités de jeu du pays. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme il avait été prévu. En effet, après que quelques opérateurs de jeux ont pu obtenir des licences d’exploitation du régulateur (la Kansspelautoriteit), ils ont été incapables de mettre en ligne leurs jeux à cause d’un dysfonctionnement qui serait lié au nouveau système d’auto-exclusion. Cependant, il semble que le problème ait été résolu le lendemain même de la panne, donc les choses peuvent désormais continuer leur cours.
10 opérateurs au total ont obtenu des licences de jeu
Au total, 10 opérateurs de jeu ont reçu les licences de la Kansspelautoriteit. Parmi ceux-ci, il y a 4 entreprises néerlandaises et 6 sociétés offshores. En ce qui concerne les entreprises néerlandaises ayant obtenu des licences du régulateur, il y a d’une part Fairplay et Betcity qui sont deux sociétés locales et d’autre part la Holland Casino et la Dutch Lottery qui sont deux entités détenues par l’État.
Concernant les entreprises offshores, il y a entre autres Livescore Malta, Play North, Tombola, NSUS Malta, Hillside et Bingoal. Il faut noter que le régulateur a décidé d’octroyer des licences à ces dernières, car elles font partir des exploitants de jeu qui au cours des dernières années n’ont pas fourni de service de jeu non règlementé ou alors n’ont pas été accusés d’une quelconque fraude.
Sur le grand nombre d’entreprises ayant au départ manifesté leur intérêt pour le nouveau marché règlementé néerlandais, ce sont donc les six cités plus haut qui ont pu répondre aux critères du régulateur et vont dès lors pouvoir proposer leur large gamme de contenu.
Concernant les autres qui n’ont malheureusement pas eu cette même chance, la NOS.nl a indiqué que les raisons au refus d’obtention de licence sont entre autres liées à la non-uniformité ou à la non-éligibilité de ces entreprises. Aussi, il semble que ces dernières ne sont à priori pas en mesure de se conformer et de répondre efficacement aux exigences qui incluent la surveillance des personnes à risque et la recherche des solutions à la dépendance au jeu.
Il faut compter parmi les entreprises exclues les entités européennes telles que Unibet, Pokerstars ou encore Bwin qui ont il y a quelque temps de cela été accusées de fournir des services de jeu d’argent non règlementé, or le régulateur néerlandais a insisté sur le fait que les jeux proposés à ses résidents doivent être légaux et règlementés.
Un large éventail de jeux à offrir
Dans la gamme de jeux proposée par les opérateurs licenciés, il y a entre autres le poker, la roulette, les paris sportifs, le bingo ainsi que les machines à sous. Selon le nouveau président du GREF (Gaming Regulators European Forum) René Jansen qui est en même temps président de la Kansspelautoriteit (KSA), l’offre en contenus pour le nouveau marché a été vraiment diversifiée et c’est tant mieux pour un début.
Il précise toutefois qu’il faut que les actions d’amélioration continuent, car ce ne serait pas drôle de joueur au même jeu chaque jour et plus important encore, les joueurs devraient avoir le choix pour éviter de s’ennuyer et de tomber dans la routine.
En ce qui concerne le nouveau marché règlementé, le spécialiste de la conformité de GBG a affirmé que le gouvernement a mis en place un nouveau cadre de contrôle. À ce sujet, chaque joueur en se connectant sur un site de jeu reçoit un numéro d’identification unique nommé code CRUCKS.
Après quoi, à chaque fois que ce dernier se connecte, son code est vérifié afin de savoir s’il s’agit bien de la même personne. Cependant, il faut noter que le code CRUCKS attribué à chaque joueur est différent selon qu’il s’agisse d’un citoyen ayant ou non un numéro de service citoyen (BSN). Aucun résident du pays ne pourra accéder au site de jeu d’un opérateur sans que celui-ci ne soit au préalable vérifié s’il s’agit bel et bien ou pas du tout d’un joueur auto-exclu.
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