Ces dernières années, le groupe Hard Rock International travaille sur deux projets d’hôtel-casino en Grèce et en Espagne. Celui-ci rencontre de nombreuses difficultés mettant à mal les différentes démarches. Pour ne rien arranger, l’opérateur américain vient de perdre un appel du Conseil d’État concernant son complexe à Hellinikon.
Les problèmes s’accumulent
En Grèce, un appel d’offres a été lancé dans le cadre de la construction d’un hôtel-casino sur le site de l’ancien aéroport d’Athènes à Hellinikon. Très intéressé, le groupe Hard Rock International a soumis sa candidature. Malheureusement, au mois de janvier dernier, la Commission des Jeux de la région a pris la décision de rejeter son offre. Depuis cette mauvaise nouvelle, l’exploitant américain estime que la raison évoquée est peu convaincante. En effet, l’organisation stipule que la firme ne remplit pas les critères nécessaires notamment la garantie bancaire qui démontre sa capacité à mener à terme ce projet. De son côté, le groupe Hard Rock a déjà effectué ce processus et parle d’un retard de seulement 4 jours. Pour contester cette sentence, HRI a choisi de faire appel au Conseil d’État et obtenir gain de cause. Mais les choses ne sont pas passées comme prévu puisque le groupe n’a pas réussi à persuader l’organisme grec qui a encore une fois rejeté son appel le vendredi 18 septembre 2020. Selon les récentes informations, la licence devrait être accordée à son concurrent Mohegan Gaming and Entertainment (MGE).
Face à ce dilemme, Hard Rock International ne s’avoue pas vaincu et compte porter l’affaire devant la Commission européenne vu que la délivrance de cette licence se déroulera avant la fin de l’année. De ce fait, le groupe aura le temps de plaider sa cause auprès des tribunaux européens et dans le même temps, les travaux de construction du complexe ne débuteront qu’après 2022. Un délai dont l’entreprise espère profiter afin de bénéficier de cette autorisation.
Le groupe Hard Rock International n’en finit guère avec les complications sur le territoire européen. Outre cette structure en Grèce, il se penche également sur un complexe d’une valeur de 2 milliards d’euros implantés à Catalogne en Espagne dont le site porte le nom de Hard Rock Entertainement World. En mars dernier, l’opérateur a conclu un accord avec le gouvernement catalan stipulant l’implication d’entreprise publique, Incasòl, dans l’achat du terrain au prix de 120 millions de dollars. Le groupe a pris l’engagement de rembourser la somme avant le 5 mai 2020, mais à cause de la pandémie de Covid-19, cette date a été reportée le 5 octobre. Début septembre, des changements ont encore été effectués donnant à Hard Rock International la possibilité de débourser le montant en trois versements. L’échéance s’opérera d’ici le mois de juin 2022 d’après les termes du contrat. Il va sans dire que le déroulement de la situation ne fasse pas des heureux du côté de l’opposition qui parle d’un projet toxique et une opération purement spéculative. Pour couronner le tout, deux groupes ont déposé plainte au bureau du procureur local sur des irrégularités constatées dans la délivrance de la licence à Hard Rock et l’acquisition du terrain en question.
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