Depuis le mois de mars, le coronavirus a eu de gros impacts sur le marché des jeux d’argent et de hasard. Parmi les exploitants concernés, le groupe Barrière a été touché de plein fouet par l’épidémie. La fermeture des établissements a obligé les principaux responsables de mettre près de 95 % de leurs collaborateurs au chômage partiel.
Une activité en arrêt et un avenir incertain
Malgré les conséquences liées à la pandémie, le groupe Barrière espère reprendre rapidement son activité. Son PDG, Dominique Desseigne, se prépare à cette éventualité en affirmant toutefois son incertitude face à la situation. Il a déclaré que l’entreprise est en train d’affronter la pire crise qu’elle n’est jamais connue en entrant dans le vide et l’inconnu. Il faut dire que tous les établissements du groupe Barrière comprenant 18 hôtels, 34 casinos, 140 restaurants et autres golfs sont inactifs au cours de ces dernières semaines. Les activités du groupe ont généré près d’1, 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019 et aujourd’hui, elles sont au point mort. Par conséquent, les 7 000 salariés se retrouvent au chômage partiel.
Comme la majeure partie des entreprises françaises, le groupe Barrière vit un cauchemar et entre dans une phase critique. L’épidémie n’a pas épargné les casinos qui n’accueillent plus aucun client. Jusqu’à nouvel ordre, les propriétaires des maisons de jeu devront patienter et attendre la fin du confinement. Même à cet instant, les lieux de divertissement et de loisirs doivent obtenir une autorisation pour procéder à la réouverture. D’après Dominique Desseigne, la société affronte le pire de l’inédit, c’est-à-dire le vide causé par l’absence de la clientèle et l’inconnu avec la date précise de la fin du confinement et de la pandémie. Le directeur poursuit que de nombreuses questions demeurent que ce soit en termes d’accueil, d’offres et de financement.
Dans les prochains mois à venir, l’industrie des casinos en France fera face à de nouveaux défis. Le secteur aura besoin de la contribution des Français et leur enthousiasme pour fréquenter les différents établissements de l’Hexagone. Est-ce que les citoyens changeront leurs habitudes ou ils retrouveront leur joie de vivre ? Dans tous les cas, le PDG du groupe Barrière ne cache pas son inquiétude et souligne qu’un changement sera forcément dans notre mode de vie. Il ajoute qu’il faut tirer des leçons de cette crise en puisant du positif et en maintenant cette solidarité partout en France.
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