L’association européenne des jeux de paris estime qu’avec la technique d’identification numérique prônée par la Commission européenne, le secteur de l’iGaming sera plus facile à gérer. C’est une technologie qui devrait être opérationnelle d’ici l’horizon 2030. Elle vise à renforcer le contenu du règlement eIDAS applicable en matière de sécurité des données personnelles, de services en ligne et consorts. Grâce aux nouvelles technologies, les opérateurs de ce secteur, parieurs et investisseurs divers, auront l’occasion de mieux s’épanouir.
L’identité numérique au service des jeux de hasard
L’association européenne des jeux de paris (EGBA= European Gaming and Betting Association) discute avec ses États membres sur l’utilité de l’identité numérique européenne (e-ID), mesure proposée par la Commission européenne. C’est une initiative qui voudrait que tous les utilisateurs européens puissent conserver leurs données personnelles dans un portefeuille numérique qui garantit leur protection.
Cette technologie voudrait que d’ici 2030, tous les citoyens européens soient immatriculés dans ce système numérique central qui répondra aux exigences numériques contemporaines (commerce, sécurité sociale, éducation, etc.). Comme exemple, cette stratégie milite pour que d’ici cette échéance, que tous les services publics soient disponibles en ligne. Et pour atteindre cet objectif, il va falloir modifier le contenu des règlements eIDAS de la Commission européenne.
Après examen de ces règlements en 2020, cette commission a dévoilé plusieurs points essentiels. En effet, elle a proposé qu’il soit établi à chaque Européen une carte d’identité électronique interopérable plus réussie. Aussi, elle exige que la législation relative au processus d’identification des citoyens européens soit non seulement souple, mais aussi, il faudrait que cette législation soit commune pour tous les pays de ce continent.
En outre, compte tenu du fait que ce programme d’identité numérique soit en mesure de stocker des données personnelles autres que les cartes nationales d’identité, la Commission propose aussi que les emails, les coordonnées bancaires, les données médicales, les certificats, permis de conduire et pleins d’autres choses.
Présentement, seulement 14 pays de l’Union européenne ont proposé des schémas d’identification allant dans le sens de ce projet.
En réfléchissant sur ce programme qui vise à conférer une identité digitale à tout citoyen de ce continent, cela fera aussi rayonner l’univers des jeux de hasard. En termes simples, cette proposition est perçue par l’EGBA comme une opportunité dotée d’implications positives pour les activités des casinos, salles de jeux et entreprises de loteries européennes. Dans une enquête menée auprès de plusieurs citoyens européens, cette stratégie est favorablement admise par plus de 63 % des personnes.
À travers une telle initiative, les frustrations relatives au blanchiment d’argent ou les risques liés à l’exploitation du marché des jeux de hasard seront réduits. Bref les opérateurs de jeux d’argent, les parieurs et surtout des investisseurs du secteur de l’iGaming pourront valablement se livrer avec assurance.
Un programme nécessitant la coopération de tous les États
La réussite d’un tel programme nécessite la collaboration de tous les États qui composent l’Union européenne. Pour que cette identification numérique soit vraiment opérationnelle même dans le secteur des jeux d’argent, il est primordial que tous les pays parviennent à sauter dans ce train qui est en marche. Ainsi, que ce soit au niveau des organismes publics ou privés, la collaboration doit s’opérer de telle sorte qu’un climat de construction et de développement du projet soit ressenti. Du côté des citoyens, il est demandé à ces derniers de s’inscrire d’eux même afin que l’initiative soit plus adaptée et profitable. Et dans cette situation, l’éradication de l’analphabétisme et du manque de confiance vis-à -vis des services numériques de l’esprit des citoyens devient un défi majeur à relever.
Sur le plan infrastructurel, un tel projet implique aussi l’utilisation des moyens de communication modernes comme les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram…), des sites de e-commerce comme Amazon, les plateformes d’iGaming. Sur ces différentes plateformes et ces différents réseaux, cette e-ID devrait être acceptée.
Dans sa logique persuasive, la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen explique que le fait de se connecter en ligne sur des sites non contrôlés par l’Union européenne peut conduire à l’insécurité numérique : les comptes personnels des utilisateurs européens pourront facilement être piratés et les données détournées. Dans ce sens, une enquête menée par Eurobaromètre a révélé que 72 % des utilisateurs des réseaux sociaux ou d’internet ne maîtrisent pas comment sont gérées leurs données personnelles et du coup se sentent inquiets de ce qui pourrait arriver dans le futur. Mais avec un dispositif numérique européen, cette sécurité sera plus optimale et digne de confiance. Grâce à une telle initiative, ces données personnelles seront mieux contrôlées et moins divulguées n’importe où lorsqu’un utilisateur s’arrêtera pour acheter un produit ou un service en Europe.
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