Dans la soirée du vendredi dernier, les policiers de la SQ ont effectué une descente dans une résidence qui cachait une maison de jeux clandestins. Les faits se sont déroulés dans la rue Nancy, à Saint-Jérôme une ville de la province du Québec. Selon les informations recueillies, les forces de l’ordre ont au moins arrêté sept personnes, dont le tenancier, un croupier et une barmaid.
Des parties de poker jugées illégales
La Sûreté du Québec a décidé de perquisitionner une résidence privée qui organisait des parties de poker. L’opération a permis l’arrestation des individus concernés incluant le propriétaire des lieux, ses employés et quatre clients présents. D’après les renseignements récents, l’endroit servait surtout à jouer au poker, mais à toute petite échelle. Sur place, les policiers ont retrouvé de l’alcool, des tables de jeu, des jetons et de l’argent. Ces derniers ont été saisis immédiatement par les agents au cours de cette perquisition. L’enquête a été confiée par les agents des crimes majeurs de la SQ après avoir été menée par la police de Saint-Jérôme en réponse à de multiples témoignages du voisinage. Pour le moment, aucun lien avec le crime organisé n’a été annoncé. Le porte-parole de la SQ, Stéphane Tremblay, a déclaré que les prévenus ont été libérés sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, le dossier sera soumis au DPCP. De plus, le tenancier et les personnes concernées pourraient être au cœur de plusieurs accusations par voie de sommation.
Le directeur corporatif des affaires publiques de Loto-Québec, Patrice Lavoie, a réagi au sujet de cette affaire en affirmant que le Code criminel canadien stipule que seuls les gouvernements des provinces sont autorisés à offrir des jeux de hasard et d’argent. En effet, les textes de la loi définissent une maison de jeu comme étant un local tenu à des fins financières. Ce qui signifie que la partie des revenus provenant des paris est versée au tenancier ou que les joueurs doivent verser un droit de participation. Des exceptions sont prévues, par exemple, dans les clubs sociaux ou des événements visant à rassembler les passionnés et non en tirer le plus de bénéfices possibles. Plusieurs avocats estiment que ce type d’infraction reste moins fréquent et concerne rarement les particuliers. Les investigations des policiers ciblent essentiellement des bars et des locaux commerciaux aménagés en salons de jeux clandestins. Et dans ce domaine, nombreux sont ceux qui s’y exposent.
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