Un groupe d’étudiants du MIT (Massachusetts Institute of Technology) guidé par James M. Harvey, battent le système de la loterie Cash WinFall du Massachusetts et empochent plus de 8 millions de dollars de gains. Sur la base de calculs mathématiques et probabilistes avancés, ils réussissent à élaborer un système qui garantit des gains en fonction du principe de ladite loterie. Ils découvrent notamment que pour une dépense de 600 000 $ de tickets de loterie, il est possible de décrocher 15 % à 20 % de gains. Ils en profitent donc pour se faire des gains. Bien que les pratiques de ces étudiants du MIT soient légales, elles ont conduit à la fermeture de la loterie Cash WinFall. Les responsables de la loterie avaient connaissance des pratiques inappropriées de ces experts en mathématiques, mais aucune mesure n’a été prise pour les stopper. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des étudiants du MIT se servent de leurs connaissances pour battre le système des jeux de hasard.
Ils battent « la maison » sous l’observation et l’aide des responsables de la loterie
Des étudiants en mathématiques du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont élaboré une stratégie pour battre la loterie de l’État du Massachusetts. Cette stratégie leur a permis de générer un gain de plus de 8 millions de dollars. Le succès de ces passionnés de mathématiques a conduit à la mise en place de plusieurs syndicats de paris au sein du MIT. Le groupe guidé par l’initiateur du projet James M. Harvey, s’est constitué en une société dénommée Random Strategies Investments. C’était en février 2005. Les membres de cette société avaient pour activité de se procurer les tickets de loterie dans des points de vente spécifiques. Par la suite, ils se consacraient pendant des heures au remplissage des formulaires de paris. Les pratiques de ces étudiants du MIT n’étaient pas illégales, mais elles ont conduit à la fermeture de la loterie Cash WinFall du Massachusetts.
Steve Grossman, le trésorier de l’État du Massachusetts, a déclaré que l’entreprise devrait s’excuser auprès de sa clientèle, car certains syndicats ont bénéficié d’avantages spéciaux, et d’autres pas. Il ajoute que la loterie a bénéficié de revenus énormes, bien que les pratiques ne fussent pas appropriées. Un rapport de l’inspecteur général de l’État, Gregory Sullivan, montre que les responsables de la loterie du Massachusetts avaient connaissance des pratiques inappropriées de ces étudiants. Il ajoute que ces responsables n’ont mené aucune action pour stopper le système, ce qui a permis aux étudiants de mener leurs actions pendant un bon bout de temps (6 ans exactement). Au contraire, la loterie a installé des distributeurs de billets supplémentaires et autorisé des ventes de billets supplémentaires dans les boutiques ciblées par les étudiants.
Grâce à l’utilisation des probabilités et des mathématiques avancées, les experts estiment qu’il faudrait au moins 100 000 $ de billets pour garantir des gains. Dans leurs calculs, ils découvrent qu’avec une dépense de 600 000 $ de tickets de loterie, il est possible d’obtenir 15 % à 20 % de rendement. Random Strategies Investments (le syndicat créé pour l’occasion par ces étudiants) passait à l’action chaque fois que le jackpot atteignait la barre des 2 millions de dollars. Pour leur premier test, ils ont acheté des billets d’un montant de 1 000 $ et ont remporté 3 000 $ de gains. C’était le début d’une longue série de succès.
Le montant investi par le syndicat est estimé à 40 millions de dollars, et les gains issus des jeux sont estimés à plus de 48 millions de dollars. Cela fait donc un gain de 8 millions de dollars. Aucun chiffre officiel n’a toutefois été publié. Cette histoire pourrait inspirer les parieurs qui souhaitent battre le système.
Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que des étudiants du MIT utilisent leurs connaissances pour battre le système des jeux de hasard. Il y a 10 ans, des étudiants et un professeur du MIT étaient impliqués dans une affaire de comptage de cartes dans les casinos de Las Vegas.
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