Les autorités new-yorkaises vont octroyer des licences de jeux de casinos dans la ville. Trois licences au total seront attribuées. Par ailleurs, la ville projette de construire un consortium qui viendra optimiser l’économie de la ville, en créant des emplois des richesses pour toute la communauté. Le projet fait malheureusement l’objet de nombreuses divisions au sein même des membres de la communauté.
La ville de New York va octroyer des licences de jeux aux casinos
Les autorités de la ville de New York s’apprêtent à attribuer des licences de jeux aux casinos. Le processus d’appel d’offres et de présentation est déjà en cours. Les licences de jeux permettront aux opérateurs de casinos de déployer leurs activités dans la ville de New York, mais également à ses alentours. L’appel d’offres pour les licences des casinos a une appellation bien connue dans la région, le « dowstate New York ». Grâce à cet appel d’offres, la ville New York pourra compter un nouveau casino, rendant le total à trois casinos dans l’État. Les autorités veulent octroyer en tout trois licences. Donc finalement, ne seront retenus que trois opérateurs de casinos : un nouvel établissement et deux casinos de loterie déjà existants dans la région.
Parmi les trois licences de jeux destinées aux casinos, les deux premières devraient être attribuées à des casinos existants. Selon les habitudes dans la région, les deux établissements à en bénéficier sont généralement le « Resorts World New York in Jamaica, Queens » et l’« Empire City Casino » de MGM, situé à Yonkers Raceway. Ces deux établissements de jeux sont de réputation établie dans la région. Célèbres pour ses grandes et populaires machines à sous et jeux de table alimentés par des VLT (terminaux de loterie vidéo), ces deux casinos font partie du paysage de la région.
Les deux casinos déjà existants dans la région devraient rafler les deux premières licences
Selon les observateurs, les casinos déjà existants devraient obtenir au moins l’une, ou voire même les deux premières licences de jeux. C’est donc la troisième licence qui est vraiment sur la sélecte. C’est pour cette dernière que les potentiels opérateurs de casinos intéressés pourront déposer leurs offres. L’obtention d’une licence de jeu est coûteuse, mais procure à l’opérateur d’importants avantages financiers.
500 millions de dollars, c’est le montant minimum qu’il faut débourser pour se voir attribuer une licence de jeu dans la région de New York. Les opérateurs de casinos intéressés vont donc concourir à partir de 500 millions de dollars minimums, pour avoir une licence. Selon les observateurs, la région de New York représente un potentiel énorme en matière de débouché pour l’industrie du jeu. Avec une population estimée à environ 19 millions de personnes, la région serait l’un des plus importants marchés de casino encore inexploité au monde.
Thor Equities veut réinvestir dans le quartier de Coney Island
Le célèbre opérateur veut renforcer son investissement à Coney Island. Thor Equities est propriétaire d’un domaine dans le quartier. La propriété de Thor Equities contraste avec l’environnement du quartier. Coney Island est un quartier du sud de Brooklyn. Un quartier reconnu pour être assez mouvementé, avec des opinions chaudes et froides. Selon les observateurs, la perspective d’un nouveau casino et complexe de divertissement ne suscite pas vraiment de grandes attentes venant de la population, bien qu’il s’agisse de casino du style de ceux rencontrés à Las Vegas.
Si le projet de Thor Equities de développer sa propriété à Coney Island notamment par la construction d’un consortium était validé, alors tout Brooklyn pourrait en bénéficier. Selon Robert Cornegy, l’ancien membre du Conseil municipal de New York, le projet pourrait rapporter à la ville environ 4 000 nouveaux emplois créés, aussi bien des emplois directs que des emplois indirects. Il ne s’agit pas de simples emplois, mais bien des emplois syndiqués. Les salariés seront bien rémunérés. Robert Cornegy est également membre du groupe de travail pro casino.
Un média local rapporte que l’ancien conseiller municipal de la ville de New York, Robert Cornegy soutient que l’industrie du jeu va apporter une contribution notoire à l’économie de la ville. De nombreux établissements seront ouverts aux classes moyennes. Les salles de jeux et les hôtels vont créer des emplois avec des salaires décents, sur toute l’année. De nombreuses personnes pourront gagner des opportunités intéressantes grâce à l’industrie du jeu. Robert Cornegy qualifie ce projet de l’un des plus importants pour la création d’emploi dans le sud de Brooklyn.
Le Brooklyn Paper rapporte que selon Robert Cornegy, la création d’emplois décents et bien rémunérés est un aspect sur lequel il était important d’insister. Les infrastructures qui seront mises en place par les promoteurs dans le cadre du lancement des activités de jeux de la ville seront particulièrement bénéfiques pour les personnes de couleurs, notamment les noirs. Les opportunités de travail qui en découleront offriront une voie de sortie et de lévitation vers la classe moyenne. Plusieurs opportunités seront disponibles dans des secteurs très lucratifs tels que l’hôtellerie, l’industrie, etc.
Robert Cornegy dresse une présentation positive du lancement des activités de jeux dans la ville de New York
Selon le membre du groupe de travail pro casino, Robert Cornegy, les activités de jeu dans la ville de New York sont synonymes de développement. Cornegy cite comme exemples la construction des industries, des hôtels et par conséquent, la création d’emplois. Il rajoute que les salariés pourront être payés à 30 $ par heure. Ils pourront dans le cadre de leur emploi, bénéficier d’une mobilité ascendante et d’autres types d’avantages non moins attrayants. Robert Cornegy soutient que si les opportunités qui émergeront du fait des activités de jeux, doivent absolument être exploitées afin de ne pas être gaspillées. Il faut toutefois observer que cet enthousiasme de Robert Cornegy n’est pas partagé de tous ; surtout pas par le Community Board 13.
Le Community Board 13 est une entité gouvernementale qui opère dans la ville de New York. L’entité dessert les zones de Sea Gate, Coney Island, Brighton Beach, et Gravesend. Elle tient des réunions avec ses membres en visioconférence via Zoom, et non en présentiel. Cela n’empêche pas son conseil d’administration d’être actif et très efficace. La présidente du conseil communautaire de cette entité, Lucy Mujica Diaz, témoigne d’une certaine méfiance, à l’égard de prévisions avancées par l’ancien membre du conseil municipal de New York, Robert Cornegy. Lucy Mujica Diaz exprime des doutes sur le pourcentage réel des emplois qui iraient aux membres de la communauté. Elle continue en minimisant la valeur des emplois que pourrait rapporter l’industrie du jeu dans la région.
La présidente du conseil communautaire de Community Board 13, Lucy Mujica Diaz se montre sceptique
Lucy Mujica Diaz n’est pas absolument convaincue par les prévisions de Robert Cornegy. Dans une récente déclaration, selon le Brooklin Paper, la présidente a réitéré toute sa méfiance et conseille d’ailleurs aux uns et aux autres de ne pas faire confiance aveuglément. Elle rajoute que nombreux imprévus pourraient survenir et nuire ainsi à la réalisation de prévisions de Cornegy. Mujica Diaz donne comme exemple la nature saisonnière qui frappe actuellement le quartier. Selon elle, cet incident pourrait contribuer au manque d’opportunités d’emploi.
Mujica Diaz trouve cette situation critique. Elle craint que les habitants ne puissent même pas postuler pour l’obs. La situation est telle qu’en gagnant le moindre dollar supplémentaire, les habitants des logements sociaux verront leurs loyers augmenter. Il faut également noter que plus de 100 000 New-Yorkais sont obligés de vivre dans l’un des 79 développements qu’exploite la New York City Housing Authority. Dans cet effectif, il faut compter environ 11 000 résidents de la région du Community Board 13.
Selon les statistiques, le quartier Communité Board 13 montre un taux de chômage légèrement plus en hausse par rapport au reste de la ville. Le comté de Kings a un taux de chômage de 5,6 % contre 5,3 % pour l’ensemble de la ville. S’agissant du taux de pauvreté, Coney Island serait de 24 % contre 20 % pour l’ensemble du reste de la ville. Cependant, selon Robert Cornegy, les chiffres sont généralement toujours augmentés afin d’accentuer les disparités dans la ville. Il rajoute que par endroits les chiffres sont toujours augmentés, comme à Coney Island.
Le personnel local sera privilégié pour le recrutement et la formation professionnelle
Pour la réalisation du projet, les salariés locaux seront prioritaires pour l’embauche et la formation professionnelle. C’est ce qu’a récemment révélé l’un des membres de l’équipe d’enchères du casino. La réalisation du projet tiendra donc compte de l’origine des salariés. Afin d’assurer l’employabilité des membres de la communauté, les promoteurs du consortium ont opté pour cette mesure. Au total, c’est un ensemble de mesures qui ont été mises sur pied pour assurer la création d’emplois dans la région. Les citoyens locaux auront droit à des salons de l’emploi locaux, d’autres « pipelines » d’opportunités.
Cette situation rappelle assurément le lancement du casino de Bally’s à Chicago. Le casino de Chicago de Bally’s est le premier véritable casino de troisième grande ville des États-Unis d’Amérique. Lors de ce lancement, le contexte était similaire au contexte actuel. Les questions sur le nombre d’emplois et de matchs faisaient partie des débats.
Être bien payé ne suffit pas toujours
Certaines personnes, notamment des personnes un peu plus âgées, ne souhaitent pas vraiment avoir d’emploi lucratif à plein temps. La raison est que, tout revenu réduirait de manière équivalente, les prestations d’assurance-revenu fournies par la sécurité sociale. C’est cet exemple parmi tant d’autres qui a renforcé la conviction de la présidente du conseil communautaire du Community Board 13, Lucy Mujica Diaz. Celle-ci finit par conclure que moins de 50 % des emplois créés n’iront pas aux personnels locaux. Dans un de ses communiqués, la présidente a expliqué en détail que la structure d’éligibilité est à ce jour très compliquée.
Il faut ensuite observer que l’ouverture d’un casino dans le quartier n’est pas toujours au goût de tous les membres de la communauté. Il y en a qui s’opposent absolument à sa construction. Cependant, la situation est telle qu’il est pratiquement impossible de connaitre les réelles motivations d’une telle opposition. Les organisations de base étant facilement influençables dans leurs opinions. Elles peuvent ainsi être influencées par des concurrents de licences de casinos, ou encore par d’autres parties prenantes. La situation peut s’avérer encore plus instable si les freins et contrepoids ne sont pas établis avant que le processus d’appel d’offres ne soit définitivement lancé.
Par ailleurs, l’appel d’offres préliminaires pour les licences a déjà été lancé depuis quelques mois et est officiellement en cours. Dans ce document, il est noté que les promoteurs de casinos continuent de travailler d’arrache-pied pour aboutir à une proposition. Pour leur part, les autorités n’ont pas encore arrêté une date de soumission pour les propositions recherchées par le New York State Gaming Facility Location Board.
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