De faux billets au Sun Casino : les deux individus risquent deux ans de prison fermes

Le couple ne s’imaginait pas ce qui pourrait suivre. En pariant avec de faux billets de 100 € au Sun Casino, le quinquagénaire d’origine indienne au côté de son assistante russe est interpellé à la barre. Résultat, une peine de prison ferme et un mandat d’arrêt se poursuivent à l’encontre de ces deux personnes.

Un mode opératoire bien planifié

Le mode opératoire des deux arnaqueurs s’avérait bien organisé. L’affaire tourne depuis 2 ans. Le 2 juin 2016, le couple s’offre des parties sur la table du casino pour échanger de faux billets. En effet, ils échangeaient 350 coupures de 100 € contre des jetons, pour ensuite les remettre auprès de la caisse et avoir de vrais billets. La tactique marchait bien encore cette nuit-là, car personne ne l’avait soupçonné. Étant donné qu’ils figuraient comme de bons joueurs, personne ne s’attendait à ce qui se cachait derrière cette mascarade.

Néanmoins, sous la vigilance des enquêteurs et de la vidéosurveillance, les deux personnes ont été prises sur le fait. Cependant, l’affaire a dû être en attente du fait qu’ils n’étaient pas dans le pays et vivent à Dubaï. Cela, avant la fin de décembre dernier, où ils refont surface. Sous les yeux de la police, les deux malfaiteurs resurgissent pour exécuter à nouveau leur mode opératoire dans le Sun Casino. Cependant, vu qu’ils étaient déjà suspects, l’aristocrate est tout de suite mise en garde à vue.

L’Indien clame son innocence face aux accusations

D’après le président Jérôme Fougeras Lavergnolle, à son témoignage, le quinquagénaire se porte comme innocent dans ce dossier. En effet, il ne se dit au courant de rien, puisque c’est son assistante qui était chargée d’échanger les billets de francs suisses en euros. De plus, cette jeune femme de 26 ans ne travaille plus pour lui depuis bien longtemps. Selon son témoignage, elle était tout de suite licenciée après un vol d’argent, dont lui-même a porté plainte.

Pourtant, chaque fois que l’homme était interpellé, ses versions étaient toutes différentes. Cela dit, faute de preuves, la juridiction autrichienne a tout de suite lancé un mandat d’arrêt contre sa complice. Les casinos victimes exigent 40 000 € pour remboursement et dommages et intérêts vis-à-vis de ces actes. Notamment, l’aristocrate et l’assistante pourraient purger une peine de 2 ans et 12 mois fermes. Le procès aura lieu le mardi 17 avril.

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