L’opérateur français de poker et de paris sportifs Betclic Everest vient d’annoncer son souhait d’exploiter le marché polonais des jeux en ligne. Depuis 2016, le secteur s’est progressivement développé dans le pays donnant aux différents acteurs, la possibilité de proposer leurs offres aux résidents. Toutefois, l’activité peine à décoller en raison des taxes prélevées sur les mises freinant certains investisseurs dans le domaine.
Le groupe Betclic, toujours aussi motivé
Malgré la législation fiscale mise en place, Betclic Everest poursuit son projet et devient de manière officielle, un futur acteur du marché polonais des paris sportifs sur internet. L’opérateur français fait donc partie des 9 autres entreprises qui ont obtenu une licence d’exploitation en ligne. Selon les termes du contrat, la firme n’intervient que sur les paris sportifs en raison de l’organisation sur place. En effet, la Pologne souhaite maintenir et préserver le monopole des jeux de casino à Totalizator Sportowy. Pour cela, l’entreprise étatique n’est pas tendre avec la concurrence et se montre sévère contre les opérateurs illégaux. Bon nombre d’entre eux ont été classés dans une liste noire et Betclic Everest en faisait partie. Néanmoins, ce dernier a enfin obtenu sa licence le 26 septembre 2018 et profite de l’occasion pour officialiser son statut en dépit du système de taxation. Et sur ce point, la Pologne taxe à 12 % le montant des mises, une réglementation vivement critiquée par les principaux concernés. Cette forme de taxation pénalise les opérateurs et diminue ainsi les profits même si les paris sont avantageux. Au final, si le joueur gagne, le casino est perdant.
Au cours de l’année 2017, les paris sportifs sous licence polonaise ont récolté des gains assez conséquents après le lancement d’un marché réglementé le 1er avril. Le pourcentage aurait rapidement augmenté de 10 % en prérégulation à 40 % à la fin de l’année. Par ailleurs, l’absence de licence n’a pas empêché certains opérateurs de proposer leurs offres aux parieurs polonais. C’est le cas de la plateforme Unibet.
Taxer sur les mises et non sur les bénéfices ne motive nullement les opérateurs désireux de s’implanter dans le pays. L’obtention d’une licence suscite plus de risques que d’avantages d’où l’hésitation de la plupart des acteurs. Ce n’est pas le cas de Betclic Everest, le groupe est prêt à se lancer dans l’aventure malgré une expérience assez mitigée au Portugal.
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