Géré par la famille Desseigne-Barrière, le groupe d’hôtels et de casinos procède à un petit changement de sa hiérarchie. En effet, le fils du PDG, Alexandre Desseigne-Barrière sera désormais à la tête de la direction de la stratégie et du développement.
Une réorganisation mûrement réfléchie
Le groupe Barrière se veut être familial en accueillant la quatrième génération en la personne d’Alexandre Desseigne-Barrière. Dans le cadre d’un projet de restructuration depuis fin 2020, la firme entame un processus de succession en privilégiant la nouvelle génération. Dirigé par le PDG Dominique Desseigne, le groupe a fait une annonce concernant la création d’une nouvelle direction de la stratégie et du développement. Le poste sera confié à son fils âgé de 34 ans qui prendra ses fonctions début du mois de mai prochain. Il a déjà effectué un parcours exemplaire en étant le directeur général du pôle hôtellerie-restauration de la galaxie familiale depuis l’année 2018. L’intéressé constitue également un membre actif du comité exécutif et du conseil d’administration.
Son implication au sein de l’entreprise familiale commence en 2014 lorsqu’il entre dans le département développement. Par la suite, les missions d’Alexandre Desseigne-Barrière demeurent variables en privilégiant la diversification des sources de revenus et l’optimisation de nouveaux établissements en France ainsi qu’à l’international. Outre ces qualifications, il était également en charge des activités en ligne du groupe. À partir du mois, sa fonction sera aux mains d’un professionnel de l’hôtellerie de luxe, Vincent Arnaud, le patron de Sofitel en France.
Entre obstacles et pertes financières
Face à cette crise sanitaire, le groupe Barrière tient à renforcer son mode de fonctionnement. Selon ses déclarations, cette nouvelle direction fera en sorte de fournir une vision totalement différente. Grâce à cette organisation, la société saura faire face aux enjeux du tourisme et des loisirs en cette période compliquée. D’ailleurs, le PDG avait déjà amorcé fin novembre 2020 une restructuration de l’ensemble du groupe. En conséquence, 170 postes ont été supprimés dans son siège parisien et dans différents établissements de la firme. Au total, 5 % des effectifs ont été remerciés. Du côté de son chiffre d’affaires, Barrière ne précise guère le montant des pertes. Seule information, le déficit total s’élève à 200 millions d’euros sur le dernier exercice pour les 27 casinos français. Pendant l’exercice 2018-2019, le groupe a affirmé qu’il a perdu 30 % de son chiffre d’affaires, soit 1,24 milliard d’euros. Cela touche le groupe Lucien Barrière et la Société Fermière du Casino Municipal de Cannes. Au total, la liste inclut 33 maisons de jeu, un club de jeux, 18 hôtels et plus de 140 restaurants et bars installés en France métropolitaine, à Saint-Barthélemy, Abidjan, Le Caire ou Marrakech.
En termes de succession, Dominique Desseigne est sur le point de préparer son fils pour la direction du groupe. Quant à sa fille, Joy, elle occupe déjà le poste de chargée de mission à la direction générale Casinos et censeur du conseil. Dans tous les cas, la nouvelle hiérarchie s’instaure progressivement vingt ans après la mort de l’héritière du groupe Barrière, Diane Barrière-Desseigne.
Laisser un commentaire