Des opérateurs de jeu de hasard installés en Afrique ont fait état de l’impact négatif du coronavirus sur la santé de l’industrie du jeu de hasard dans cette partie du monde. Les revenus auraient connu une baisse de 75 %. Ils expliquent cela par les effets du confinement, qui a entrainé l’annulation de nombreuses compétitions de football, basketball, et des courses de chevaux. Un espoir subsiste néanmoins sur une modification du marché en faveur des jeux en ligne.
Des revenus en baisse de 75 % sur le marché africain des jeux
Le marché africain du jeu de hasard n’a pas échappé au Coronavirus. Les informations qui courent laissent comprendre que ce marché a été aussi atteint que ceux de l’Asie, de l’Europe et de l’Amérique. Il s’agit alors en réalité de la baisse de régime d’une partie importante de l’industrie africaine du jeu de hasard. L’information est tirée d’un reportage de la BBC. Ce reportage fait intervenir Ivan Kalanzi, un représentant de la société ougandaise de jeu de hasard Gal Sport Betting. Celui-ci affirme justement que l’impact du Covid-19 sur l’industrie africaine est une réduction des revenues de l’ordre de – 75 %. Il n’est pas le seul dans ce cas.
Un article produit par une plateforme en ligne d’actualités liées aux jeux de hasard n’est pas très éloigné de cette théorie. Ce billet affirme aussi que le jeu de hasard local connait une baisse de revenu du même pourcentage, c’est-à-dire -75 %. La source de cette information est Adellah Agaba, le country manager de l’opérateur de jeu de hasard en ligne Betway Limited.
Le confinement comme cause de cette baisse
À l’origine de cette baisse de régime, plusieurs facteurs sont sur le banc des accusés. Kalanzi dénonce le confinement comme l’une des causes de cette chute des chiffres. En effet, l’Ouganda a ordonné la fermeture des lieux de divertissement tels que les espaces de paris sportifs plus tôt dans le mois, dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus. Alors que Gal Sport Betting compte beaucoup plus de joueurs sur la partie terrestre que sur la partie virtuelle du business.
En Afrique du Sud, des courses de chevaux ont tout bonnement été annulées, ce qui a freiné les ambitions des opérateurs Tsogo Sun Holding, Sun City Resort, et Sun International.
Cette chute de revenues a aussi été causée par la réticence des joueurs à parier sur des sports peu connus. En effet, il apparaît que les parieurs terrestres et virtuels hésitent à parier sur des sports qu’ils ne maîtrisent pas. Kalanzi précise bien qu’en temps normal, les ligues françaises et allemandes auraient été des sources de revenus conséquentes.
L’espoir demeure et repose sur les jeux en ligne
Adellah Agaba espère cependant que le confinement influencera le marché vers une autre direction. Il pense que le confinement poussera les joueurs vers les jeux électroniques et les machines à sous en ligne. Cela serait une bonne chose pour le marché africain du jeu de hasard, déjà connu pour ses chiffres. En temps normal, l’Ouganda produisait 12 millions de dollars de revenu annuel, la Tanzanie environ 10 millions de dollars, alors que le Kenya était autour de 20 millions de dollars par an. Les parieurs africains apprécient beaucoup le football et le basketball américains.
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