Récemment, une affaire a fait la une des actualités impliquant la Française des Jeux et un joueur assidu. D’après le magazine Capital, le parieur régulier, qui a cumulé les pertes à 46 fois à l’EuroMillions, a décidé d’assigner en justice la Française des jeux. Il réclame la somme de 4,6 millions d’euros de dédommagement en raison d’un manque d’équité et d’égalité de la part de l’opérateur.
De grosses pertes et zéro chance
Pour perte de chance et inégalité de traitement entre les participants, le joueur choisit d’attaquer la FDJ en justice. L’intéressé a déclaré qu’il a perdu 46 fois au jeu EuroMillions, une malchance qui s’explique par une irrégularité dans l’attribution de ses codes My Million. Selon ses dires, les statistiques ne sont pas du tout aléatoires. Afin d’expliquer ce mode de fonctionnement, il convient de préciser que les codes dévoilent une série alphanumérique de deux lettres entre AA et ZZ qui seront suivis de 7 numéros. D’après le joueur, deux types de codes peuvent être détectés comprenant les lettres AA et VV. Ces derniers sont automatiquement octroyés aux joueurs qui remplissent une grille individuelle. Quant aux lettres comprises entre VV et ZZ, elles sont destinées aux gros joueurs qui valident plusieurs combinaisons.
De son côté, la Française des Jeux conteste toute forme de discrimination et affirme que le mécanisme d’attribution des codes My Million respecte des normes bien précises. En effet, l’opérateur a déclaré que le jeu respecte les règles mises en place, soit l’égalité des chances entre les joueurs. Par ailleurs, le tirage au sort des codes My Million se déroule de manière aléatoire sur la totalité des codes disponibles. Il faut aussi noter qu’au cours de l’année 2020, il y a trois gagnants My Million munis d’un code compris VV-ZZ. Lors de ce processus, la présentation des codes répond à des méthodes d’affichage et d’impression spécifiques exposées sur les reçus des jeux. Cependant, ces arguments n’ont pas du tout convaincu le joueur en question. Il maintient sa plainte en dépit d’une possible condamnation en instance et en appel. Le joueur souligne qu’il compte bien poursuivre cette affaire devant les tribunaux même en dépensant une dizaine de milliers d’euros dédiés en frais de justice. Il va sans dire que le principal concerné est sûr d’avoir tous les arguments en main pour plaider sa cause.
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