En dépit d’un vote concernant l’annulation d’un projet de casino à Toronto en 2013, la province ne ferme pas entièrement ses portes. En effet, cette dernière se penche sérieusement sur cette idée afin de redynamiser l’économie de la région. Le ministre des Finances de L’Ontario affirme qu’aucune décision n’a encore été prise concernant la construction d’un établissement de jeu sur les rives du lac Ontario.
Des responsables encore en pleine réflexion
D’après les déclarations du ministre des Finances de l’Ontario, Vic Fedeli, l’implantation d’un casino au centre-ville de Toronto n’est pas encore au goût du jour en tenant quand même à préciser que cette possibilité n’est pas à exclure. C’est en 2013 que MGM, un groupe leader de Las Vegas, comptait ouvrir un casino sur les lieux. Par la suite, les élus municipaux de Toronto avaient organisé un vote contre tout projet de casino sur le territoire de la municipalité contrairement au maire de l’époque qui était d’accord. Selon Vic Fedeli, ce sont les libéraux qui sont les principaux opposants au dossier en ajoutant qu’il faut travailler ensemble pour décider d’un accord. Dans cette même période, le gouvernement libéral a effectué une revitalisation de la Place de l’Ontario en installant des espaces verts et un sentier en hommage au Premier ministre Bill Davis. Aujourd’hui, l’actuel maire de Toronto, John Tory, reste très réticent à ce projet en précisant que la ville possède déjà d’autres options de jeux. La chef de l’opposition en la personne d’Andrea Horwath affirme qu’elle est entièrement contre ce projet de casino sur les rives de la Ville Reine. Quant à la députée libérale, Marie-France Lalonde, elle estime que les Torontois doivent participer activement aux discussions et donner leurs avis sur la question.
Il va sans dire que les partisans du projet ne vont pas lâcher de si tôt l’affaire compte tenu des avantages qui en découlent. La construction d’un casino pourrait rapporter beaucoup à la province notamment en termes de revenus et de fréquentation. L’intérêt d’une telle démarche consiste également à créer des emplois au sein des habitants de la ville. En termes de chiffres, le gouvernement ontarien a aussi révélé que la ville de Toronto percevrait 53 millions par an pour l’accueil d’une infrastructure pareille au lieu des 100 millions souhaités.
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