Depuis le début de la deuxième vague de Covid-19, les salles de jeux illégaux sont en augmentation en raison de la fermeture des différents établissements œuvrant dans le secteur en Suisse. Au cours de leur investigation, les autorités ont découvert des tripots clandestins, mais ils affirment qu’il ne s’agit pas d’une tendance.
Démantèlement de deux tripots clandestins
Durant cette crise sanitaire, la Suisse fait face à la montée des maisons de jeu non conforme à la réglementation en vigueur. Les accros au jeu sont surtout ceux qui se rendent dans de tels endroits afin de s’adonner à leur passion même si c’est dans l’illégalité. De son côté, les policiers de Neuchâtel ne chôment pas et font leur possible pour interpeller les principaux organisateurs. En tout, deux salles de jeux clandestins ont été démantelées après l’annonce de la deuxième vague de coronavirus, selon l’agence ATS. En termes d’infraction, les joueurs concernés risquent une amende de 100 francs suisses au minimum, soit environ 92 euros. Les participants ont enfreint les mesures mises en place contre la propagation de l’épidémie en se réunissant à plus de cinq personnes. Quant aux instigateurs, la condamnation sera plus sévère et la note sera salée. Ils sont poursuivis devant la justice, accusés d’avoir organisé des parties de jeu illégales et fournis d’autres prestations. Entre les jeux d’argent non conforme, la vente de boissons alcoolisées sans patente et la prise de produits classés en tant que drogue, les individus en question ont été dénoncés au Ministère public. Il va sans dire que les sanctions seront à la hauteur des délits.
Avec des organisateurs poursuivis devant la justice, les salles de jeux clandestines offrent des activités outre que le jeu. En effet, les tripots offrent d’autres prestations en passant par la vente d’alcool sans aucune autorisation et la consommation de stupéfiants. Des délits qui sont passibles d’une peine de prison suivant la gravité. Dans tous les cas, la police neuchâteloise a déclaré que les bars clandestins ne constituent pas un phénomène fort présent au sein du canton. Les forces de l’ordre ont affirmé que malgré la situation actuelle, la découverte de ces tripots illégaux ne reflète pas une tendance sur le territoire puisque leur nombre reste moindre par rapport aux autres pays. Sur la station de radio, Suisse RTN, le chargé de communication de la police, Georges Lozouet, a précisé que ce type d’événements n’est pas encore répandu.
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