Narbonne : trois personnes agressées chez elles après leur sortie du casino

Trois personnes qui sortaient du Casino de Valras ont été agressées et dépouillées de leurs sacs à main. Les suspects comparaîtront le 22 octobre prochain.

Des vols qui se ressemblent

Les agressions se déroulent respectivement à Béziers le 19 août et le 24 août, à Cers. C’est avec une brutalité déconcertante que trois personnes âgées ont été dépouillées de leurs sacs à main après être sorties du casino de Valras. Elles retournaient à leur domicile quand elles se sont fait attaquer.

Le jour suivant, c’est à Coursan dans l’Aude, à 3h de l’aube, qu’une agression similaire a eu lieu avec quasiment le même « modus operandi ». C’est une autre personne, partant du casino de Grissan, qui a été agressé. Ses assaillants se sont servis d’une bombe lacrymogène. Après avoir été vraisemblablement suivies, les victimes ont été agressées à leurs domiciles.

En raison de la similitude des éléments et des faits, le parquet a décidé que le commissariat de Béziers et la compagnie de gendarmerie de Narbonne mènent les investigations. Au total, six personnes, soit trois couples, ont été identifiées et interpellées. Les suspects qui vivent à Narbonne appartiennent tous à la communauté des gens du voyage.

L’affaire renvoyée au 22 octobre

Ces interpellations ont eu lieu le 5 septembre dans les rues des Trois Nourrices et du Beffroi à Narbonne. Cette descente a permis aussi de saisir trois véhicules. Les suspects ont commencé par tous nier les faits. Des femmes parmi les personnes appréhendées ont fini par désigner deux autres personnes qui n’étaient pas concernées par l’enquête comme étant les auteurs de ces agressions. Ceux-ci ont alors été arrêtés à la rue Gabriel Pelouze lors d’une nouvelle opération.

Une victime a formellement identifié l’une des deux personnes arrêtées comme étant son agresseur. Toujours en garde à vue, l’un des deux a avoué avoir perpétré les trois vols. Il déclare cependant que ce sont les autres gardés en vue envers lesquels il avait une dette de stupéfiant qui l’ont obligé à commettre ces larcins. Les mis en cause quant à eux ont continué à clamer leur innocence.

Le procureur de Béziers a décidé de la relaxe des prévenues parce qu’il n’y avait pas, en ce qui concernait les femmes, assez d’éléments à charge. À l’issue de leur garde à vue, les 5 autres suspects devront immédiatement être jugés. Ils sont accusés de vol en réunion avec violence ayant conduit à des interruptions de travail de moins de 8 jours. L’affaire qui devait être jugée le 9 septembre a finalement été renvoyée au 22 octobre prochain.

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