Après une longue attente, l’Italie a finalement accordé les concessions tant attendues depuis décembre 2018 concernant les jeux en ligne sur le sol national. Après de nombreux reports de date, l’agence en charge des jeux a fait connaitre au grand public les noms de tous les opérateurs qui ont l’autorisation d’exercer leur activité légalement sur le territoire italien.
Une bonne nouvelle pour la plupart des opérateurs
Il y a quelques jours, nous découvrons la liste de quelques sociétés qui ont reçu l’aval de l’institution italienne pour étendre leur marché sur le territoire italien. Ces concessions sont valides pour une période bien déterminée. Les entreprises pourront exercer sans problème pendant quelques années, 4 ans pour être plus précis. En effet, les licences ne seront plus valides à compter du 31 décembre de l’année 2022.
Plusieurs opérateurs ont eu le plaisir de voir leurs noms inscrits sur la liste. Parmi ces quelques chanceux, vous pourrez compter des sociétés locales et d’autres sociétés internationales. Parmi les sociétés locales, vous retrouverez Lottomatica. En ce qui concerne les sociétés multinationales, de nombreuses filiales sont dorénavant licenciées en Italie. Vous avez par exemple Bet365, GVC Holdings, et beaucoup d’autres. C’est en tout un total de 66 concessions qui ont été accordées. En plus de cela, malgré les nombreuses réserves exprimées, quatre nouvelles licences ont été accordées aux Sociétés à Responsabilité Limitée Scommetendo, Spati, Sogno Di Tolosa et Universal Solutions.
Certaines sociétés n’ont pas eu le plaisir de recevoir de concessions pour plusieurs raisons. La première raison est le fait que certaines sociétés ont décidé d’annuler leur demande d’entrée sur le marché italien. D’autres sociétés malgré le maintien de leur candidature n’ont pas vu leur demande acceptée par les autorités. Rabbit Entertainment Limited, Betclic Limited et même Piper Limited font partie de ceux qui ont été mis sur la touche durant ces attributions.
Moins de demandes que prévu
Les demandes de licences auraient dû être faites depuis 2 ans. En effet, c’est en Automne de l’année 2017 que le lancement du processus de demande était attendu. Mais des retards répétés ont poussé l’agence en charge de l’organisation à enregistrer les demandes seulement en janvier de l’année qui suivait.
Le nombre de concessions qui avait été annoncé au départ s’élevait à pas moins de 120. Ce qui permettait à de nombreuses entreprises de recevoir leur aval au même moment. Néanmoins, le nombre de demandes ayant été déposées était inférieur à ce qui avait été initialement prévu. C’est ainsi que seules 80 demandes ont été reçues par l’agence. De retard en retard, même la publication des accords donnés a été repoussée. L’annonce des demandes acceptées devait avoir lieu avant les fêtes de fin d’année 2018, mais ce n’est qu’en ce mois que la liste a été publiée.
Pour qu’une société (qu’elle soit locale ou internationale) puisse obtenir une licence italienne, il faut que celle-ci débourse la somme de 200 000 euros. En se basant sur les prévisions qui avaient été faites sur le nombre de demandes attendues, 120 pour rappel, l’Italie aurait dû recevoir la somme de 24 000 000 d’euros environ. Malheureusement, elle a dû revoir ses prévisions à la baisse vu que les 80 demandes effectuées ne lui ont rapporté qu’une somme de 13 200 000 euros. Il y a donc une différence de près de 10 000 000 par rapport à ce qui était prévu.
En plus, une interdiction de publicité pour les jeux d’argent a commencé à courir à partir du 1er janvier de cette nouvelle année. Une décision qui avait suscité de nombreuses réactions négatives de la part de tous les concernés par la nouvelle loi. Ces derniers ont mis en avant le fait que cette interdiction de publicité les rétrograde au même rang que les sites non licenciés du marché. Ces opérateurs du marché noir sont des fois mieux référencées sur les moteurs de recherches que ceux qui exercent légalement leur activité. Malgré une volonté de discuter du gouvernement italien, la décision a été maintenue et commence même déjà à avoir des conséquences sur le marché des jeux de hasard et de casinos en ligne dans la zone italienne.
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