Les croupiers de Casino du Montréal concluent un accord avec Loto-Québec

Actuellement, la société d’Etat Loto-Québec exploite 4 casinos dans la province du Canada dont ceux au Lac-Leamy, au Mont-Tremblant, à Charlevoix et à Montréal. Dans cet établissement, plus de 500 croupiers ont pris la décision de faire grève. Le mouvement a déjà commencé le samedi 21 mai dernier. Récemment, le syndicat vient d’annoncer la signature d’une entente de principe avec le groupe.

Une situation en cours d’apaisement

Les croupiers du Casino de Montréal fonctionnent en absence d’une convention collective en raison d’un désaccord avec la société d’Etat. La mésentente dure depuis le 31 mars 2020 encourageant 545 croupiers syndiqués à débuter une grève au mois de mai 2022. Malgré tout, le complexe a continué ses activités donnant aux clients un accès aux machines à sous ainsi qu’aux tables de blackjack et de roulette. D’autres services sont également restés ouverts notamment les bars, les restaurants et la salle de spectacle. Toutefois, les deux parties ont convenu d’un accord visant à résoudre rapidement le litige. Dans cette optique, un contrat complet sera présenté auprès d’une assemblée générale dans les prochaines semaines à venir. Lors de ce processus, les employés devront voter par bulletin secret une convention de principe avec la direction.

Jusqu’à maintenant, aucune information n’a été communiquée sur les termes exacts de l’accord, mais le syndicat se dit satisfait du contenu. De ce fait, les croupiers devraient valider rapidement les indications stipulées dans le contrat.

Les conditions de travail en première ligne

Au Casino de Montréal, les réclamations des croupiers concernaient surtout leur travail et le mode de fonctionnement de l’établissement. En effet, ils revendiquent des conditions de travail plus flexibles et sécurisées. Ils déclarent que la plupart d’entre eux n’ont pas suffisamment de pauses puisqu’ils restent debout des heures. En travaillant 5 à 6 jours par semaine, le rythme est trop effréné pour le personnel qui peine à suivre la cadence. En guise de solution, ils sollicitent 30 minutes de pause rémunérée afin d’avoir la motivation nécessaire. À part cette question, les rémunérations étaient aussi dans la discussion. Le syndicat accuse le Casino de Montréal de payer un salaire moindre aux nouveaux employés. De son côté, Loto-Québec a rétorqué que le montant s’avère être à plus de 20 % par rapport aux autres acteurs du marché.

En Ontario, les croupiers du Casino de Montréal ne sont pas les seuls à se manifester puisque d’autres établissements sont également dans le viseur. La liste comprend les deux sites, Pickering Casino Resort et Casino Aja, installés dans la province et exploités par l’opérateur Great Canadian Gaming Corporation. La grève a débuté le 29 juillet 2022 et s’est achevée durant ce mois d’août via la ratification de nouvelles conventions. Les employés ont réclamé un travail mieux rémunéré, des avantages sociaux et des pensions tout en limitant les emplois à temps partiel ou temporaire.

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