Le marché des jeux de casino dans le littoral s’est fragilisé au fil des années en raison d’une baisse de la fréquentation. Aujourd’hui, les casinotiers comptent bien être de nouveau dans le jeu afin de proposer des prestations personnalisées et satisfaire l’ensemble de leur clientèle.
Une envie de séduire la nouvelle génération
Les jeux en ligne représentent un concurrent coriace pour les casinos traditionnels et provoquent des répercussions significatives sur leurs chiffres d’affaires. Rien ne va plus, le taux d’affluence diminue progressivement entamant ainsi sept ans de galère. Mais depuis 2015, les maisons de jeux reviennent sur le devant de la scène notamment dans l’Hérault, l’un des cinq départements français qui abritent au moins huit casinos. En 2017, au cours de la troisième année consécutive, le produit brut des jeux (PBJ), incluant les mises prélevées par les établissements suite au paiement des gains auprès des joueurs, s’élève à 2,292 milliards d’euros répartis sur les 200 casinos existants. Au final, on constate une hausse de 2,45 % contre + 2,59 % en 2016 et 2,75 en 2017. La clientèle se constitue majoritairement de seniors et retraités venus se divertir et passer le temps. Ils sont 17,80 % à fréquenter les casinos. Afin de booster leur revenu et suivre la tendance, les casinotiers ciblent désormais une clientèle jeune surtout en été. Longtemps, les casinos étaient uniquement des lieux de passage et non une destination à part entière d’où l’importance de choisir un emplacement stratégique. Le directeur du casino Barrière du Cap d’Agde, Olivier Stachowiak l’a bien compris puisque ce dernier a préféré déménager dans un lieu propice et proche des principaux commerces et les retombées sont plus que positives. En effet, l’endroit a profité d’une augmentation de 20 % attirant des visiteurs venir au concert, au cabaret ou encore jouer sur les machines.
Dans la liste, les casinos de Palavas et de la Grande-Motte du groupe Partouche se démarquent en profitant de 4,88 % de PBJ en 2017. Ce dernier bénéficie de la seizième place du classement des casinos français. Du côté du Flamingo du groupe Tranchant du Grau-du-Roi, il est à la 36e position et jouit d’une croissance de 7,27 %, beaucoup moins sur les 16,45 % en 2016. Malgré un tel rebondissement, le secteur des casinos terrestres demeure fragile en France. Seuls les grandes marques comme Barrière et Partouche ont la possibilité d’investir maintenant ainsi leur notoriété sur le territoire. Dans l’Hérault, les mises par habitant s’échelonnent à 600 €, deux fois la moyenne métropolitaine. Cela prouve que les casinos en dur continueront sûrement à préserver leurs clients fidèles en dépit de l’ascension fulgurante des casinos en ligne sur la toile.
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