Ça y est ! La Française des Jeux entre officiellement en Bourse puisque le lancement a été effectué jeudi dernier. Bon nombre de personnes ont attendu cette privatisation qui retient l’attention de plusieurs épargnants.
Trois raisons de tenter sa chance
L’ensemble des épargnants ont l’occasion d’investir dans ce projet dont les perspectives sont nombreuses. Inscrite dans la loi Pacte, la privatisation de la Française des Jeux est enfin sur les rails avec une période de souscription accessible depuis le 7 novembre et s’achève le 19 novembre prochain. Une première cotation devrait s’enclencher le 21 novembre 2019. Comme convenu, l’État préserve sa part, soit 20 % du capital contre 72 % actuellement. Dans ce processus, le gouvernement compte en tirer le maximum. Selon les informations recueillies, l’opération devrait lui rapporter plus d’un milliard d’euros qui rejoindront les fonds dédiés à l’innovation. À savoir que l’organisme utilise déjà un investissement atteignant les 10 milliards d’euros.
Depuis sa création, la Française des Jeux monopolise le marché des jeux d’argent et de hasard. Cette dernière constitue une entreprise publique qui engrange des milliards d’euros chaque année grâce aux différents produits de la marque. Parmi eux, on retrouve la loterie incluant l’Euromillions, le Loto, le Morpion et bien d’autres softs. La commercialisation de ses jeux se déroule dans les points de vente répartis dans toute la France et également sur Internet. Quant aux paris sportifs, les tickets se vendent uniquement au sein des buralistes partenaires. Dans le cadre de la loi Pacte, les droits exclusifs de la FDJ perdurent jusqu’en 2044. Un texte qui garantit le modèle et la sécurité de son chiffre d’affaires. Dans le secteur, l’opérateur ne craint guère la concurrence vu qu’il évolue dans un marché à croissance régulière. La quatrième loterie mondiale et numéro deux en Europe poursuit sa progression. Le seul inconvénient reste le montant de la taxation qui s’élève à 380 millions d’euros, une somme qui pourrait impacter les bénéfices. En ce qui concerne le prix de l’action, il varie entre 16,50 et 19,90 euros. Donc, la capitalisation de la FDJ sera comprise entre 3,15 et 3,8 milliards d’euros dont un tiers sera consacré aux particuliers. De ce fait, il faut au minimum déposer 200 euros pour devenir un actionnaire de la société. Par ailleurs, les dirigeants ont confirmé la distribution de dividendes à hauteur de 122 millions d’euros en 2020 qui représente un rendement entre 3,2 et 3,9 %. Outre cette excellente rémunération, les conditions sont avantageuses pour les particuliers en minimisant au maximum les risques.
Au final, l’achat des actions FDJ présente un atout considérable en termes de profits et de dividendes. La valorisation boursière de l’opérateur fait des particuliers les premiers bénéficiaires.
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