Le régulateur néerlandais des jeux d’argent Kansspelautoriteit (KSA) surveille de près les pratiques des salles de jeux et annonce des améliorations pour mieux contrôler les joueurs. Après des inspections en décembre 2023 et janvier 2024, il est constaté que, malgré des politiques adéquates, l’application pratique de ces mesures nécessite des ajustements. Les principales lacunes incluent le manque de méthodes précises pour surveiller les durées de jeu longues et la non-mise en place de durées maximales de jeu. Kansspelautoriteit adresse des lettres aux établissements pour des améliorations spécifiques. Elle pense publier des directives détaillées avec une surveillance renforcée pour garantir la conformité et promouvoir un jeu responsable.
L’entreprise KSA prépare de nouvelles directives pour les salles de jeux
L’organisme néerlandais de régulation des jeux d’argent Kansspelautoriteit examine minutieusement les opérations des casinos et prévoit des progrès pour renforcer la surveillance des joueurs. Les résultats récents montrent que, malgré les efforts, les salles de jeux doivent améliorer leur conformité avec la loi KOA. Elle oblige les casinos à combattre la dépendance au jeu activement. Les salles de jeux mettent en place certaines mesures, mais leur application effective laisse à désirer.
Il est crucial que les salles de jeux améliorent leur capacité à connaître et à surveiller les comportements de leurs clients. Si les opérateurs connaissent souvent les habitudes des joueurs réguliers, cette connaissance doit être utilisée pour prévenir activement les risques de dépendance. Cela implique d’aller au-delà de la simple observation et d’engager des actions concrètes lorsque des comportements à risque sont détectés.
L’enregistrement des signes d’alerte et la mise en place de mesures de surveillance continue sont essentiels. Beaucoup d’établissements manquent de systèmes robustes pour suivre efficacement ces signes. L’intégration de technologies avancées, comme l’analyse des données comportementales et l’intelligence artificielle, peut grandement améliorer la détection précoce des comportements problématiques. De plus, la formation du personnel sur ces outils et techniques est cruciale pour assurer une surveillance efficace.
Les interventions proactives doivent être renforcées. La loi KOA exige que les opérateurs ne se contentent pas de surveiller, mais aussi d’intervenir activement. Cela peut se traduire par des discussions directes avec les individus à risque, l’offre de programmes d’auto-exclusion, et la mise en place de limites de dépenses ou de temps de jeu. Ces mesures doivent être systématisées et leur efficacité, régulièrement évaluée pour garantir qu’elles répondent aux besoins spécifiques de chaque joueur.
Une collaboration plus étroite entre les régulateurs, les établissements de jeux et les organisations de santé mentale peut améliorer l’efficacité des interventions. Les régulateurs doivent veiller à ce que les lois soient non seulement respectées, mais que leur esprit soit également suivi. Cela implique des audits réguliers, des retours d’information constants et des ajustements des politiques en fonction des résultats observés.
L’éducation et la sensibilisation des joueurs jouent également un rôle crucial. Informer les joueurs sur les risques associés aux jeux et sur les signes de dépendance peut les aider à reconnaître de manière précoce les problèmes potentiels chez eux ou chez d’autres. Des campagnes de sensibilisation, des brochures informatives et des séminaires peuvent être des outils efficaces pour réduire les risques de dépendance. Pour que la loi KOA atteigne son plein potentiel, il est impératif que toutes les parties prenantes : opérateurs, régulateurs, et organisations de santé, travaillent ensemble de manière proactive.
Le régulateur Kansspelautoriteit souhaite améliorer certains règlements dans l’industrie du jeu
Les salles de jeux inspectées reconnaissent unanimement que les longs temps de jeu représentent un signal préoccupant en matière de comportement des joueurs. Pourtant, il est apparu que les méthodes de contrôle mises en place pour surveiller et réguler ce phénomène sont souvent mal définies, voire inadéquates. La question du temps de jeu est cruciale dans le cadre de la prévention du jeu excessif, et son absence de régulation stricte pose des risques significatifs.
Les établissements ouverts 24 heures sur 24 sont particulièrement vulnérables à ce problème, car ils ne possèdent pas de points d’arrêt naturels pour les joueurs. Sans un système de contrôle du temps de jeu, les joueurs peuvent facilement s’adonner à des sessions prolongées, augmentant ainsi leur risque de développer une dépendance. L’instauration d’un temps de jeu maximum est donc une mesure essentielle qui devrait être mise en place de manière urgente pour protéger les joueurs.
En outre, les inspections révèlent que toutes les salles de jeux visitées permettent aux joueurs d’utiliser plusieurs machines simultanément et de réserver des machines. Bien que ces pratiques ne soient pas explicitement interdites par la réglementation actuelle, elles contribuent de manière significative à favoriser un comportement de jeu excessif. Le fait de pouvoir monopoliser plusieurs machines permet aux joueurs de prolonger indéfiniment leurs sessions de jeu. Cela peut entraîner des conséquences financières et psychologiques graves.
Les indicateurs de comportement de jeu excessif ne se limitent pas seulement au temps de jeu prolongé. Des visites fréquentes et prolongées, ainsi qu’un nombre élevé de transactions par carte de débit, sont également des signaux d’alarme importants. Cependant, il est constaté que ces indicateurs ne sont pas adéquatement suivis dans plusieurs salles de jeux. Cette absence de surveillance rigoureuse empêche les opérateurs de détecter et d’intervenir en cas de comportement problématique.
Pour remédier à ces lacunes, la Kansspelautoriteit prend des mesures immédiates en envoyant des lettres à chaque salle de jeux visitée. Ces lettres détaillent les domaines spécifiques nécessitant des améliorations urgentes. La KSA indique que les salles de jeux doivent renforcer leurs stratégies de surveillance et de contrôle du comportement des joueurs pour mieux protéger ces derniers.
En parallèle, la KSA annonce son intention de publier, dans le courant de l’année, des orientations plus détaillées à l’intention de tous les détenteurs de licence. Ces nouvelles directives sont élaborées à partir des conclusions des inspections et mettront un accent particulier sur le devoir de diligence des salles de jeux. L’objectif est de fournir un cadre réglementaire plus strict et plus structuré, permettant de mieux prévenir et gérer les comportements de jeu excessif.
La mise en place de ces nouvelles directives est suivie d’un contrôle plus strict pour garantir le respect des règles établies. La KSA prévoit d’effectuer des inspections régulières et d’imposer des sanctions sévères en cas de non-conformité. Ce contrôle renforcé vise à assurer que les salles de jeux adhèrent aux nouvelles normes et adoptent des pratiques de jeu responsable.
Il est également important de noter que la KSA souhaite travailler en collaboration avec les opérateurs de salles de jeux pour s’assurer que les nouvelles directives sont non seulement mises en place, mais aussi comprises et appliquées de manière efficace. Cette collaboration peut inclure des formations pour le personnel des salles de jeux afin qu’ils soient mieux équipés pour reconnaître et gérer les comportements de jeu problématique.
Enfin, la KSA prévoit de sensibiliser les joueurs eux-mêmes à l’importance de comportements de jeu responsable. Des campagnes de sensibilisation peuvent être lancées pour informer les joueurs des risques associés au jeu excessif et des ressources disponibles pour ceux qui ont besoin d’aide. L’objectif est de créer une culture de jeu plus responsable et consciente, où les joueurs sont mieux informés et soutenus.
Kansspelautoriteit fait appliquer de nouvelles règles dans le secteur des jeux
La Kansspelautoriteit (KSA) s’apprête à introduire une série de révisions réglementaires. Ces modifications vont être effectives à partir du 1er octobre. Elles visent à renforcer les normes de diligence au sein du secteur des jeux de hasard. Ce renforcement a pour objectif d’assurer que les exploitants de jeux respectent des normes élevées de conduite et de gestion des risques.
L’initiative de la KSA se positionne comme un pivot central dans la stratégie de régulation des jeux. En effet, le marché néerlandais, historiquement libéral en matière de jeux d’argent est confronté à divers défis. Ces défis incluent la protection des consommateurs et la prévention de la dépendance au jeu. Par ces nouvelles régulations, la KSA cherche à instaurer un cadre plus strict et sécurisé pour les joueurs, en ciblant particulièrement les pratiques de jeu responsables.
Ces améliorations réglementaires sont cruciales pour combler les lacunes précédemment identifiées par la KSA. En mettant l’accent sur le devoir de diligence, l’autorité veut garantir que chaque opérateur fait preuve d’une vigilance accrue. Cela comprend l’application de mesures proactives pour détecter et prévenir les comportements de jeu problématiques chez les joueurs. De plus, cela signifie s’assurer que les opérateurs de jeux disposent des outils et des formations nécessaires pour intervenir efficacement quand cela est nécessaire.
En regard des orientations futures, la KSA prévoit de mettre en place un contrôle plus rigoureux des activités des casinos et des plateformes de jeux en ligne. Cela comprend des audits réguliers, des contrôles sur place et des analyses approfondies des mécanismes de jeu et des algorithmes utilisés. L’objectif est de s’assurer que ces plateformes opèrent de manière équitable et transparente, en évitant les manipulations et en protégeant les intérêts des joueurs.
Les initiatives de la KSA visent à instaurer un environnement de jeu plus sûr et plus responsable. Elles démontrent une prise de conscience et une réponse aux enjeux sociétaux associés au jeu. En renforçant la réglementation, la KSA espère non seulement protéger les joueurs, mais aussi améliorer la réputation globale du secteur des jeux aux Pays-Bas. Cela peut également servir de modèle pour d’autres régulateurs européens dans le domaine des jeux.
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