Les jeux de hasard devront encore attendre pour accéder aux parieurs de la Principauté d’Andorre. Le casino terrestre qui devait être construit a été mis en suspens. Dans les faits, l’attribution du marché à l’opérateur Jocs SA, a été annulée par le gouvernement et le régulateur local. Par ailleurs, les autres candidats n’étaient pas convaincus de l’offre faite par cet opérateur.
La principauté annule le marché préalablement attribué à Jocs SA
Les villes d’Europe se vouent une concurrence remarquable dans l’industrie du jeu de hasard. Elles sont toutes concernées, les grandes villes comme les petites villes. Andorre fait partie des plus petits États d’Europe et du monde. Il n’est pas moins intéressé par ce secteur d’activité.
En 2014, la Principauté d’Andorre a annoncé son désir d’acquérir un établissement de jeu de hasard dans sa capitale Andorre-la-Vieille. En effet, il fallait que la Principauté ait aussi une place dans l’industrie. Mais le plus important pour le gouvernement d’Andorre était les répercussions que ce casino aura dans l’avenir. Ce n’est qu’en 2018 que les résultats seront publiés. À la fin de la mise en concurrence, Andorre a attribué le marché à l’entreprise Jocs SA. Les travaux étaient estimés à 2 années.
Mais, il faut préciser que toutes les firmes ont rejeté l’attribution de ce marché. Elles pensent toutes que leurs propositions étaient meilleures que celle de Jocs SA. C’est pour cela qu’elles estiment que ce dernier n’a pas été choisi pour la qualité de son offre, mais du fait de son origine. Le gouvernement a fini par revoir cette affaire et a pris une décision. En fin janvier dernière, l’attribution du marché à la firme Jocs SA a été tout simplement annulée par la principauté. Jocs SA fit appel, mais la décision fut confirmée par le régulateur de jeu local.
Un casino qui reste encore dans l’imaginaire
Lorsqu’Andorre a partagé son désir d’avoir un casino, les candidatures ne se sont pas fait attendre. Des firmes ont posé leur candidature et proposé des offres à la principauté via le régulateur local (Andorra’s Consell Regulador Andorrà del Joc). Parmi ces firmes, on compte le groupe Barrière, Genting Group, Raineau, Partouche, PVG, et Jocs SA, entre autres.
L’idée de ce projet était de faire avancer la principauté. Le casino terrestre que le gouvernement désire devait contenter les joueurs locaux, et réduire le nombre de touristes du jeu originaires d’Andorre à l’étranger. Il avait aussi pour mission de divertir les touristes qui souhaitent se lâcher dans les phases de paris. Le gouvernement espérait que cet établissement attirerait les touristes de la même manière.
Dans cette logique, l’offre de Jocs SA n’était pas à jeter à la poubelle. Il faut dire que cette entreprise avait annoncé un plan d’investissement d’un montant de 15 millions d’euros pour le casino à construire. La firme envisageait de fournir un espace de 4 000 m², d’employer 200 personnes, et d’enregistrer des entrées de plus de 180 000 personnes annuellement.
Mais ces chiffres n’ont pas suffi pour convaincre les autres parties prenantes du marché du casino. Il s’agit ici des autres candidats. Genting Group par exemple avait été mis à l’écart pour manque de renseignement. Celui-ci n’avait pas donné l’emplacement exact du casino qu’il proposait de construire. Sa mise à l’écart l’a amené à procéder à l’analyse du rapport publié par le régulateur. Malgré le double rejet déjà encaissé, Jocs SA dispose toutefois d’autres possibilités pour faire revoir cette décision. Entre temps, le casino restera dans l’imaginaire.
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