Fondé en 1973, Partouche est en proie de devenir le leader européen dans son secteur d’activité. Il est reconnu pour ses innovations et ses expérimentations de jeux, pourtant le groupe a connu de nombreuses difficultés depuis le début de la crise sanitaire. Après l’entrée en vigueur des restrictions sanitaires et plus précisément du pass vaccinal, les casinos du groupe ont connu une énorme baisse de leur fréquentation, ce qui a conduit de fil en aiguille à la baisse du chiffre d’affaires de la société. Toutefois, après la levée des restrictions, c’est avec beaucoup de soulagement que la société constate une hausse de ses revenus de jeu. Cette consolidation a particulièrement été enregistrée à la fin du deuxième trimestre de l’exercice 2022 et depuis lors, le groupe Partouche se porte parfaitement bien.
Une longue période de détresse
En 2021, les établissements de jeu terrestres ont dû faire face à la crise sanitaire qui n’a pas manqué d’affecter le déroulement de leur activité. Ils étaient tous concernés y compris les casinos du célèbre groupe français Partouche. Pour faire face à la pandémie, ce dernier conformément aux mesures mises en place par le gouvernement avait été obligé de fermer les portes de ses établissements en France tout comme à l’étranger.
En Belgique par exemple, le casino d’Ostende avait mis la clé sous la porte au même titre que le casino de Meyrin et Crans-Montana en Suisse qui avaient pu de nouveau ouvrir leurs portes le 19 avril 2021 dans le strict respect des restrictions sanitaires. Contrairement aux précédents établissements, le casino de Djerba en Tunisie était quant à lui resté ouvert tout en respectant un couvre-feu fixé à partir de 22h.
Ce n’est qu’au terme du deuxième trimestre de l’exercice récent que l’ensemble des établissements du groupe ont pu sans exception ouvrir leur porte. Toutefois, ils ont continué à souffrir des contraintes liées aux restrictions sanitaires encore en place.
L’exercice du deuxième trimestre allait de février à avril 2022. Or en France par exemple, le pass vaccinal avait été introduit en janvier dernier et est resté en place jusqu’au 13 mars de cette année. À la suite de l’introduction de cette restriction, les fréquentations au sein des casinos du groupe n’avaient pas connu d’amélioration.
De février à avril 2019 lorsque le pays sortait de la première crise Covid, le panier moyen des fréquentations avait progressé de +20,8 % par rapport à la précédente période d’exercice où cette fréquentation est en baisse de -19,7 %. Toutefois, depuis la levée du passe sanitaire, la baisse excessive des fréquentations des casinos du groupe ont vraiment été ralentis.
C’est ainsi que du 14 mars au 30 avril dernier, les experts ont noté un ralentissement de -13,7 % par rapport à la même période d’exercice en 2019. Le groupe semble donc reprendre du flambeau en ce qui concerne ses casinos en France. En Suisse, l’exigence du passe sanitaire avait également été levée le 17 février dernier ce qui contribue à améliorer les activités de la société.
Les améliorations ont continué jusqu’au deuxième trimestre 2022 notamment avec l’arrêt de l’exploitation des jeux et des paris en ligne en Belgique et la vente de la participation de détenue dans le casino de Crans-Montana le 31 janvier dernier en Suisse.
Partouche remonte la pente peu à peu
Actuellement, il est tout à fait possible de dire que les revenus du groupe Partouche ne souffrent de rien. Désormais, son produit brut des jeux a été estimé à la fin de son deuxième trimestre d’exercice à 148,2 millions d’euros contrairement à 2021 où ce revenu était estimé à 25,1 millions d’euros.
Il y a également une hausse des revenus bruts des jeux en Suisse qui quitte de 1,1 million au deuxième trimestre en 2021 à 3,3 millions d’euros ceci grâce à la montée des jeux en ligne dans le pays. Une fois les prélèvements faits, le produit net du groupe Partouche est à 70,8 millions d’euros contre 22 millions en N-1. Comme vous pouvez le constater, cette somme à tripler.
Désormais, le chiffre d’affaires du deuxième trimestre a atteint le total de 89,1 millions d’euros contre 23,6 millions d’euros en 2021. En revanche c’est un recul par rapport à 2019 où ce chiffre était établi à 105,3 millions d’euros. C’est donc une baisse de -15,4 % qui a été enregistrée.
L’activité hors-jeu a quant à elle produit un chiffre d’affaires de 18,7 millions d’euros contre 1,6 million d’euros en N-1 et 22,2 millions d’euros en 2019. Cette performance a été atteinte entre autres grâce à l’ouverture de l’ensemble des établissements du groupe.
Les activités de Partouche s’inscrivent donc désormais dans une atmosphère très dynamique qui a commencé depuis la suppression des restrictions sanitaires. À cet effet, le groupe a enregistré en fin d’avril dernier un chiffre d’affaires cumulé de 6 mois de 187,2 millions d’euros. Au premier trimestre de 2022 cependant, il y avait un retrait de -8,5 % par rapport à la période pré-covid en 2019.
Afin de poursuivre ses efforts, les travaux de rénovation engagée dans le casino de Hyères ont enfin pu être terminés. À cet effet, l’établissement a repris l’intégralité de ses activités le vendredi 15 avril dernier. Le nouvel établissement s’étend désormais sur une superficie de 1 500 m2 et est doté d’une terrasse externe, d’une roulette électronique et d’une salle de jeu dédiée aux machines à sous.
Il y a également un restaurant pouvant accueillir à peu près 100 personnes avec des espaces privés à l’étage de l’établissement ainsi qu’une salle de spectacle et une nouvelle entrée menant les visiteurs tout droit dans le casino.
Les efforts du Groupe Partouche ont été récompensés en avril 2022 lorsque l’autorité nationale des jeux (ANJ) en France a validé le plan d’actions de la société pour le compte de 2022. Une grande partie de ce plan a été dédiée à la prévention du jeu excessif, du jeu pathologique et du jeu mineur.
Le groupe s’inscrit donc comme étant un acteur engagé pour lutter contre les excès de jeu. À cet effet, il a mis en place une politique de prévention dont l’objectif est de garder le plus longtemps possible leurs clients et de faire que le jeu reste avant tout une source de divertissement.
Le groupe Partouche a également signé au courant du mois de février son premier prêt à impact auprès d’Arkéa Banque. Le taux d’intérêt applicable à ce prêt sera ajustable à la baisse ou à la hausse en se basant sur le score extrafinancier qui sera établi par une agence spécialisée dans l’analyse et le conseil extrafinanciers.
Les critères seront établis sur trois problématiques qui comprennent l’environnement, le social et la gouvernance du groupe. Partouche est donc résolument ancré dans une démarche évolutive et il ne compte donc pas s’arrêter là.
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