Depuis sa fermeture en juin 2011, le casino de Bagnères-de-Luchon peine à retrouver un repreneur. L’appel à candidature s’est terminé le 18 octobre dernier et aucun ne s’est manifesté pour redémarrer les activités de l’établissement.
Un résultat sans surprise
La commission d’appel d’offres s’est rassemblée lundi afin de conclure la situation du casino de Luchon. Les membres de l’assemblée ont pu constater que la maison de jeu n’aura peut-être jamais l’occasion de rouvrir ses portes. Selon Louis Ferré, le maire de la ville, l’issue des différentes rencontres a été infructueuse et n’est pas du tout encourageante. Il ajoute que chacun interprète la situation sur l’absence de candidat en terminant que le projet thermal reste la seule issue pour séduire un nouvel opérateur à se positionner dans les années à venir. Avec un concept plus concret et complet, le casino pourra peut-être intéresser quelques exploitants du secteur.
En huit ans, le casino de Luchon a cessé toute activité et n’attire aucun investisseur désireux de relancer le site. Après plusieurs appels d’offres sans résultats et une reprise qui s’est achevée par une liquidation en juin 2013, une délégation de service public a été conclue en juin 2016 avec la société Française des Casinos. L’enquête publique n’a pas donné d’avis favorables et quant à la pétition concernant l’installation d’un établissement de jeux au cœur des Thermes Chambert, le dossier n’a pas abouti. C’est le retrait de la SFC qui a été le coup de grâce, une décision que regrette fortement le maire de Luchon. Il affirme ses regrets face à la situation en soulignant les responsabilités de chacun. De ce fait, difficile de savoir si le casino de Luchon rouvrira un jour et de plus, un nouvel appel d’offres ne sera pas au programme de la municipalité.
Implanté au sein de la cité thermale, le casino de Luchon ne séduit guère les opérateurs. Les candidats sont aux abonnés absents et l’accueil à la SFC n’arrange rien. D’après le maire, il faut créer un projet plus large qui permettra de valoriser le lieu et de toucher à d’autres activités. Cette démarche pourra certainement susciter l’attention des principaux acteurs du marché et pourquoi pas, alimenter les projets de campagne lors des élections à venir.
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